Poursuivre ses études à Curitiba

Bonjour

Mon mari a une proposition de poste à Curitiba, nous avons un fils de 16ans, actuellement en première STL , il ne parle pas le portugais. Quelles sont les possibilités pour lui de poursuivre sa scolarité? J'ai vu qu'il y a un lycée français mais j'ai l'impression qu'il ne fait que la seconde , ensuite ce serait des cours par le CNED
Avez vous des conseils à me donner?
Merci

Bonjour Patricia & bienvenue sur Expat.com!

J'espère que d'autres membres pourront prochainement vous renseigner.;)

Je vous souhaite bonne chance,
Harmonie.

Bonjour Patricia,


j ai trouver ça sur le site de l ecole:

Au lycée, les élèves sont inscrits au Centre National d'Enseignement à Distance (CNED) qui évalue et prend les décisions de passage en fin d'année. Les élèves sont encadrés par les enseignants français qui assurent un suivi pédagogique complémentaire aux cours du CNED. Les lycéens suivent des cours de portugais, d'anglais et d'éducation physique dans les classes brésiliennes.

Ça peut être pas mal, mais verifie bien ce qu'ils veulent dire par "encadrement", je pense que c est le plus important. Si l'encadrement est serieux et pro, ça peut etre tres interessant pour ton fils, sinon...

Pour ma part, en Guyane, j'ai été animateur chargé de l'encadrement d'élèves situés en milieu très isolé qui travaillaient avec le CNED et je garantis le sérieux de la méthode, surtout depuis que les contacts avec les professeurs sont facilités par l'Internet: on prend rendez-vous et on peut dialoguer avec.

A noter que le CNED est rigoureux: les devoirs doivent être envoyés en temps et en heure faute de quoi ils sont notés zéro... sauf bien sûr s'il y a un motif jugé valable avec présentation de justificatifs quand c'est possible. "Mon fils était malade, cf. certificat", ça passe; "mon fils a fait un stage de kite surf", ça ne passera pas.

Le Brésil est doté maintenant d'un système fiable d'envois de courrier international, donc vous n'aurez pas de problèmes de ce côté.

Autre avantage du CNED. Si pour une raison VALABLE l'intégralité du programme n'a pas été bouclée en fin d'année mais que les résultats sont bons pour ce qui a été fait (exemple: deux trimestres sur les trois), l'élève est en "continuation d'année", il ne redouble pas.

Les cours sont fondés sur les programmes officiels et les méthodes sont très progressives, avec un max d'explication quant à la pédagogie, et à la démarche.

Il y a les exercices d'entraînement dont l'élève a les corrigés pour qu'il voie s'il les a compris (on peut les soustraire et ne les lui montrer qu'une fois ces exercices effectués) et les devoirs à fréquence régulière qui servent à l'évaluation, qui sont retournés avec la note et l'appréciation.

***************

Encadrement du travail.

Quand du personnel s'en charge, c'est excellent. Je déconseille pour ma part la prise en charge de la supervision par les parents (surtout d'ados) parce que ça génère souvent des prises de tête à n'en plus finir au sein de la famille.

Bonjour,

J'ai déjà vécu au Brésil (Sao Paulo) donc mes enfants parlent le portugais. Et mon mari va travailler à Curitiba.
J'ai 3 enfants (15,11 et 8 ans), je me pose des questions pour l'école française et aimerait avoir des témoignages pour savoir comment fonctionne l'école. Ensuite, j'ai le grand qui est cette année en seconde. Comment se passe la scolarité pour les lycéens français vivant à Curitiba ?
Sinon, il y a l'option de l'école internationale. Merci de m'envoyer des informations sur ses deux écoles.

Merci.
Christina

Bonjour,

Il n'existe que 2 lycées français reconnus et homologués AEFE, ce qui permet de pousuivre le cursus français en cas de retour en France.

RIO et SAO PAULO. Et il s'agit de cours de voie générale : L, ES, S......Pas d'autre possibilité.

En ce qui concerne le CNED, il faut avoir une discipline militaire quasi impossible. De plus les enfants sont isolés d'éventuelle vie sociale de leur âge. Il faut aussi dans une expatriation tenir compte des enfants, et prévoir l'avenir scolaire.

J'ai une très mauvaise expérience sur la question sur le fond, et pour ma part je ne recommanderai jamais de la vie.

Même avec aide de professeurs. Heureusement que ma fille à une excellente étoile pour avoir obtenu son bac L en candidat libre,(retour en hemisphère nord en décembre et calendrier décaler avec le sud, je le rappelle!!!) seule et avec l'aide des profs de terminale ES au VietNam, et ce en 4 mois seulement,(réception des documents 2 mois après la demande) sans aucune aide du CNED, totalement INNEXISTANT et qui ne nous a jamais contacté, malgré l'intervention du Consulat! Je ne suis donc pas d'accord avec Benj77. Le CNED pour ma part, c'est NUL sur certaines destinations.

Il serait effectivement mieux de voir du côté de l'école internationale, mais surtout vérifier la qualité et la reconnaissance de l'enseignement.

Bonne reflexion!!:)

En ce qui concerne le CNED, il faut avoir une discipline militaire quasi impossible. De plus les enfants sont isolés d'éventuelle vie sociale de leur âge. Il faut aussi dans une expatriation tenir compte des enfants, et prévoir l'avenir scolaire.

J'ai une très mauvaise expérience sur la question sur le fond, et pour ma part je ne recommanderai jamais de la vie.


Je confirme que le CNED est une excellent solution à la condition expresse que le suivi ne soit pas fait par les parents, ni par des proches, ni même dans les locaux familiaux.

L'avantage est qu'une année du CNED est une année scolaire normale. L'autre avantage est que si le motif du retard est accepté (il faut présenter des justificatifs et obtenir un accord a priori), on peut organiser une scolarité sur une base du genre "deux années faites sur trois" (en lieu et place d'un redoublement sec) quand l'élève est scolarisé en parallèle dans le cursus de son pays d'accueil... ce qui est parfois une avantage (au Brésil a priori je dirais "bof", mais ailleurs ça peut être intéressant)

Enfin pour des gens qui ont un budget limité, le CNED donne droit aux bourses exactement comme si on était scolarisé dans un établissement français en France.

L'inconvénient, c'est effectivement que la vie de famille est le plus souvent pourrie par des rapports conflictuels entre parents et enfants quand les premiers tutorent les seconds, et en outre, dans le cadre de la scolarité, il est bon que (dans une certaine mesure évidemment!) les enfants aient leurs petits secrets par rapport aux parents.

S'il y a une solution de scolarité différente avec des lycées français, qui permet la réinsertion dans le cursus des études françaises à n'importe quel moment, elle est à privilégier.

Pour moi le CNED est la bonne option...

Quand on ne peut réellement pas faire autrement (cas de ces familles qui font le tour du monde en voilier, par exemple)

Quand il n'y a aucune solution de scolarité selon le cursus français et qu'on peut organiser les études hors le domicile, avec des intervenants extérieurs, les parents étant informés non pas des innombrables petits incidents quotidiens liés à la scolarité, mais des notes des devoirs d'évaluation (et pas des simples exos d'entraînement) ainsi bien entendu que des problèmes plus sérieux (l'équivalent de ce qui pousserait un directeur, un principal ou un proviseur à les convoquer)

Dans l'hypothèse où les enfants seraient scolarisés au CNED dans un pays étranger, il est indispensable de veiller à ce qu'ils suivent des cours collectifs (exemple: de la langue vivante du pays d'accueil, plus des activités musicales, sportives etc. pour ne pas les désocialiser). C'est possible parce que des cours rondement menés au CNED dans la situation que j'ai décrite plus haut prennent un peu moins de temps.

Mon opinion s'étaye sur une expérience professionnelle de conseiller pédagogique en retraite, qui dans ce cadre a monté une section "CNED" dans un village amérindien très isolé de Guyane, au profit d'élèves loin de tout collège. C'est moi qui en ai assuré le tutorat, trois années durant. Cela fut une réussite pour la plupart d'entre eux, à comparer avec l'échec complet d'autres élèves, ici ou là, fils ou filles d'enseignants (pourtant!) eux mêmes dans des écoles isolées, et qui suivaient eux mêmes la scolarité de leur progéniture.

Autre chose avec le CNED. Exactement comme avec tel ou tel professeur dans le cadre d'une scolarité "normale", des fois le feeling ne passe pas avec tel ou tel correcteur et sans déclencher un conflit thermonucléaire, il faut réagir comme on le ferait vis à vis d'un professeur "normal".

J'ai dû converser avec l'un d'eux (rendez vous téléphonique), peu satisfait de devoirs renvoyés avec la simple appréciation: "03/20, Totalement nul" et il y a eu une nette évolution (le préfet des études ayant changé le correcteur: le second n'était pas plus coulant mais plus pédagogue, expliquant en détail ce qu'il attendait de l'élève et mettant en évidence les points positifs et les progrès accomplis)

Avec les premiers devoirs, envoyer à chaque professeur une note de synthèse détaillant les conditions d'existence de l'élève est un plus qui facilite la personnalisation du suivi.

Bien entendu il n'y a pas de règle universelle, comme tout ce qui a trait à l'humain. Mais s'il y a un lycée français, même si ce n'est pas exactement la section souhaitée qui est offerte, il faut à mon avis privilégier cette solution pour la scolarité.

Seulement, il est parfois dommage que certains expat's vivent en vase clos et que des enfants qui ont passé trois ans dans un pays étranger en repartent sans même en parler la langue et en n'ayant fréquenté de des ressortissants de leur pays d'origine. Bref, tenter de trouver des activités complémentaires. Des enfants de la communauté française de Belém, il y a quinze ans de cela, suivaient des cours dans un collège privé de la ville, quelques heures par semaine, mêlés à des Brésiliens.

Cordialement

Je me suis probablement mal expliquée :

Comme je le dis, je ne recommanderai pas le CNED sur certaines destinations, si il n'y a pas une structure qui accepte d'aider l'enfant en dehors des parents.

Selon les destinations, les delais postaux pour recevoir, envoyer les cours sont inimaginables, connexion internet difficile.  Alors avant de choisir cette option il faut impérativement s'entourer d'un maximum de précaution si cela doit être fait en solo à la maison.

Parfois effectivement le choix du CNED s'impose car il n'y en a pas d'autre, mais la rigueur sera de mise. C'est la seule solution parfois pour permettre une continuité dans la scolarité française.

Pour l'école française de Curitiba, il est expliqué sur le site de l'établissement, que les élèves de LYCEE, sont encadrés par des professeurs et là par contre OUI, même par le CNED, c'est très bien. C'est ce que je recommande dans ce cas. C'est là que je voulais en venir. De plus immersion avec des brésiliens, que demander de plus.

Pour les autres, primaire et collège, un enseignement homologué et fait comme en France avec des enseignants.

Il me semble très bien cet établissement.:)

Le mieux concernant votre fils en STL serait de voir avec la Direction comment serait encadré votre fils en dehors de la voie générale si ses cours CNED STL. Il doit y avoir des matières communes aux autres sections, pour le reste il sera sans doute aussi supervisé.

Bon courage.

Bonjour à tous,

L'école française  de Curitiba est une école privée crée par le constructeur Renault pour scolariser les enfants des employés français de l'entreprise. Les locaux de l'école se trouvent dans une école Brésilienne Bom Jesus N.S. Lourdes au centre de Curitiba. Les enfants dont les parents ne travaillent pas pour la  société Renault ont la possibilité de scolariser leurs enfants dans cet établissement moyennant  des frais de scolarité très importants proches d'une école internationale.  Le rythme scolaire est calqué sur le rythme français, l'année scolaire commence en septembre donc pas de décalage pour le retour en France. L'enseignement est homologué pour l'école élémentaire et pour le collège. C'est une petite structure, une trentaine d'élèves, avec des cours communs avec les élèves brésiliens, ce qui facilite l'apprentissage du portugais. Pour le lycée, les élèves sont inscrits au Cned mais suivis par des professeurs français dans l'école donc pas de déscolarisation.

Pour l'école internationale de Curitiba en juin 2012 il y avait encore des places, ce qui n'est pas le cas de toutes les écoles internationales où parfois il y a une liste d'attente. L'année scolaire commence en Aout et finit en juin. Les élèves ne parlant pas anglais peuvent être admis et suivront dans un premier temps des cours intensifs d'anglais avant de rejoindre leur classe. En ce qui concerne les frais de scolarités, mieux vaut être aidé par son employeur : Pour un enfant, droits d'entrée : 30 000 R$ payable une seule fois, Taxe de l'association : 3000R$ par an, frais de scolarité annuel : 36 400 R$, , Fonds de Développement : 13390 R$....

Cordialement

Bonjour,

Dans quelle école avez-vous travaillé en Guyane?

Je suppose que c'est à moi que la question est posée...   :) J'ai travaillé à Cayenne, Kourou, St-Georges, Camopi, St-Laurent, Maripasoula et j'ai exercé des fonctions itinérantes sur tout le département ou peu s'en faut
Il n'y a pas une commune de Guyane où je ne me suis pas rendu (et pour toutes, pas que quelques heures!) que ce soit sur le plan professionnel (dans l'enseignement et pour autre chose) ou pour des recherches.



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