Jeune ayant un projet d'entreprenariat au Bresil courant 2015-2017

Bonjour,

Je m'appelle Mathieu, j'ai actuellement 21ans je fais des études de Technico-commercial spécialisées dans le Nautisme en France et j'aimerai avoir des opinions sur un projet qui devrait se faire 1 ans avant ou après les JO de Rio.

Je vous explique brièvement ma situation:

Je fini mes études en 2014, le marché du nautisme en France est même en Europe est en train de couler. Je souhaiterai donc créer mon entreprise dans un pays dont le marché du Nautisme est en croissance et pas encore développer.

J'ai sélectionné le Brésil notamment la région d'Itajai (ou j'ai quelques contacts brésiliens), car la Chine et le Moyen-Orient ne me tentent pas du tout.

D'ici là, j'aurai le baguage nécessaire pour créer une entreprise dans le nautisme (vente, location, etc..)

J'ai pu lire dans d'autres posts qu'il fallait apporter quelque chose au pays pour bénéficier d'un Visa permanent pensez-vous que je puisse bénéficier de celui-ci avec ces condition et un investissement supérieur 10K€?

Également, je souhaiterai avoir des informations concernant la création d'entreprise au Brésil ainsi que sur la taxation sur celle-ci.

Enfin, j'ai quelques craintes concernant la sécurité et le niveau sanitaire connaissez-vous la situation dans la région d'Itajai?

N'hesitez pas à me poser dans questions si je n'ai pas fournit assez de détails.

Cordialement Mathieu.

Ton investissement doit être de 65.000 euros à ce jour pour que tu puisses prétendre disposer d'un visa "investisseur"

Note que cette somme est un minimum, qu'en outre ton projet doit être soumis et considéré comme viable, et qu'en plus l'argent peut être consigné "un certain temps" (impossible de préciser) avant que les affaires ne se débloquent. La création d'entreprise est chose simple en théorie au Brésil, mais en pratique il arrive souvent qu'un grain de sable bloque les choses.
Le Brésil est un immense pays, fédéral de surcroît. Ce qui est (un peu) compliqué dans certains états est horriblement compliqué dans d'autres (monter une boîte dans le Para ou le Maranhão présuppose des aptitudes à rester zen^^)

Il te reste les visas pour rapprochement de conjoint (si tu te maries) ou expat' (si une boîte dans la branche t'envoie là-bas fonder une filiale)

Bonjour Mathieu,

Peux tu en dire un peu plus sur ton projet?
Voilier, bateau à moteur, équipement?
car étant dans le milieu depuis mon enfance et sur place (Brésil), je pourrai peut être te donner qq pistes ou être éventuellement intéressé d'y participer.
Julien

Salut benj et merci, j'ai quelques questions.

Pour l'investissement, il doit être monétaire obligatoirement ou il peut être matériel? Et dans ce cas, le matériel (ce serait 1 ou 2 bateaux d'expo) peut lui aussi être consigné?

Pourquoi bloquent-ils l'affaire si elle est viable et comment jugent-ils qu'elle est viable il y a une enquête ou autres?

Il va falloir que je me renseigne sur la Région de Santa Catarina alors. Comment est ce que je peux trouver des informations sur la région plus précisent que ce que l'ont trouve sur google..

Informe toi avant tout sur les conditions d'importation de bateaux au Brésil ! ((IPI, ICMS e impôt d'importation entre autres tellement élevés que l'importation n'est quasi pas viable)

Tu vas comprendre que ce que tu veux faire, même si tu disposes des 65.000 euros nécessaires, n'est pas aussi évident que tu le crois.

Pas question bien entendu d'importer des bateaux d'expo aussi facilement que tu le crois.

Un ordre de grandeur: il faut payer environ 81.000 euros de taxes diverses pour importer un bâteau de 100.000 euros.

Oui, après avoir lu pas mal de posts, je me rend compte que les portes du Brésil ne sont pas grandes ouvertes bien au contraire et c'est normal qu'il profite de leur statut de pays émergeant.

Mais c'est un marché énorme et ces points noirs seront rencontré par toutes les marques voulant s'y implantée et beaucoup vont devoir le faire puisque l'Europe coule.

Effectivement, devoir payer 2 fois le prix du bateaux pour l'investissement, ça fait mal.. Mais après il est repercuté sur le PV, sinon il faut monter une usine sur place mais la encore l'importation des moules etc...

Et justement, je suis entrain de lire "Exporter" pour comprendre le système. Car je sais que ça va être la clef de voute du projet.

Je ne pensai pas que le pays était aussi difficile à pénétrer avant d'arriver sur ce site, il va falloir tourner la question dans tout les sens!

Petite précision supplémentaire: l'importation des bateaux d'occasion n'est pas autorisée.

La dessus ça ne me dérange pas mais c'est bon à savoir. Pensez-vous que la situation actuelle des frontières Brésiliennes peut évoluer d'ici les années à venir notamment avec les grands événements qui vont arrivés?

Les bateaux sont hors de prix au Brésil, ce n'est pas un produit démocratisé comme en France.
A SP, ils sont plutôt branchés grosses vedettes (pour les plus riches). peu de voiliers, mais il y a un projet de marina à Santos donc cela va peut être changé.
Pour les prix,
par exemple, j'ai vu un lagoon 380 d'occasion à 500kR$ soit 50% plus cher qu'en France.
Un bateau avec un pavillon français ne peut pas rester au Brésil plus de 2 ans et sans usage commercial.
Avec 65k€, on en peut pas faire grand chose... une place au port peut être.
Tu es encore jeune, je te conseil de venir en tant que touriste ou faire des stages dans les régions à fort potentiel dans ton domaine.
et de t'entourer des bonnes personnes

Boa sorte

Matlot a écrit:

La dessus ça ne me dérange pas mais c'est bon à savoir. Pensez-vous que la situation actuelle des frontières Brésiliennes peut évoluer d'ici les années à venir notamment avec les grands événements qui vont arrivés?


Le Brésil a une forte et longue tradition de protectionnisme, je ne vois pas pourquoi cela changerait, à moins qu'il y ait un avantage à en tirer.

Ce qui prévaut au Brésil, c'est la fameuse loi de Gérson, tirer profit de tout.

Disons qu'ils sont moins masos que l'UE, qui s'ouvre à tous les vents tout en tolérant qu'en face on se protège...

NB. J'ai quand même un copain qui a pu vendre son yacht au Brésil, il y 14 ans. Mais ce fut directement à un particulier .

Oui, c'est normal je cherche justement un marché de niche comme celui-ci.

L'investissement ne sera normalement pas un problème, et vu la situation actuelle en Europe les marques feront un effort pour s'implanter au Brésil avec des délais de paiement moins serré qu'en Europe.

Par contre dis moi si je me trompe mais aujourd'hui 500kR$=202k€

Et un Lagoon 380 d'occasion en France il faut compter 180 pour 2008 à 148k€ pour un de 2001 donc la différence n'est pas si importante sachant que la demande et plus forte au Bresil qu'en France, car les Lagoon se vendent à cout de lance pierre m'a confié le concessionnaire La Rochelle.

Mais effectivement je compte faire des stages la-bas avant et me faire des connaissances et parler la langue! Le Bresil est justement le pays hote du salon nautique de La Rochelle dans 1mois je demanderai des renseignements pour des stages.

Le change actuel est autour de 2,48 R$ pour un euro mais on est soumis à tant de fluctuations, des deux côtés, que...

Comme ton projet n'est pas immédiat, et à condition que tu acceptes de changer de région, je te signale qu'il y a un projet de zone franche sur la frontière guyano-brésilienne (Oiapoque) qui pourrait être une porte d'entrée (pour quoi que ce soit)

@benj77: sans doute une embarcation de plus de 30 ans, car c'est la seule exception autorisée.

@Matlot: j'ai un peu l'impression que tu oublies qu'il y a des firmes brésiliennes qui sont déjà sur le marché et que tu n'apportes rien d'innovant.

N'oublie pas non plus que les Brésiliens sont très forts sur plan commercial, nous n'arrivons même pas au niveau de leur cheville sur ce point, et que d'autre part, vendre des bateaux nécessite d'avoir des contacts privilégiés avec la classe bien nantie, ce qui est loin d'être facile.

NB: à quoi sert de comparer les prix des Lagoon d'occasion en France et au Brésil?
Il est interdit d'importer des Lagoon d'occasion au Brésil.

Ah c'est bon à savoir ce projet de zone franche, mais ce ne serait valable que pour le Nord du Brésil? Je peux aller au maximum à Joao Pessoa qui est mon plan B de destination mais plus au Nord ce n'ai pas possible car il y a des hauts fonds et beaucoup de courant tout le long de la coté donc de mauvaises conditions de navigation.. Mais peut-être sera-t-il possible ne faire entrer les marchandises par le Nord et de leurs faire traverser le pays par voie maritime ou terrestres (quoi que est ce possible)...

N'oublie pas non plus que les Brésiliens sont très forts sur plan commercial, nous n'arrivons même au niveau de leur cheville sur ce point,


Plus un, depuis le vendeur de programme immobilier jusqu'au vendeur d'oranges à l'unité dans les gares routières.

Je pensais plutôt à des importations de moules pour produire sur place (coques diverses)

Matlot a écrit:

Ah c'est bon à savoir ce projet de zone franche, mais ce ne serait valable que pour le Nord du Brésil? Je peux aller au maximum à Joao Pessoa qui est mon plan B de destination mais plus au Nord ce n'ai pas possible car il y a des hauts fonds et beaucoup de courant tout le long de la coté donc de mauvaises conditions de navigation.. Mais peut-être sera-t-il possible ne faire entrer les marchandises par le Nord et de leurs faire traverser le pays par voie maritime ou terrestres (quoi que est ce possible)...


Les voies terrestres, c'est cher car les routes sont en mauvais état et le réseau ferroviaire quasi inexistant. En revanche il y a des lignes de cargos cabotant tout le long de la côte, de Macapa à Rio et même Manaus

@benj77: sans doute une embarcation de plus de 30 ans, car c'est la seule exception autorisée.


Il me semble qu'il était moins vieux, mais je ne saurais être formel. En plus ça n'a pas été du "commerce" mais de la vente de gré à gré: le yacht a été posé dans un igarapé des environs de Belém et servait de... résidence secondaire!

Il me semble qu'il était moins vieux, mais je ne saurais être formel. En plus ça n'a pas été du "commerce" mais de la vente de gré à gré: le yacht a été posé dans un igarapé des environs de Belém et servait de... résidence secondaire!


Matlot veut ouvrir une firme, et pas faire de la contrebande :lol:

@Emilien, je ne compare pas un prix FR-BR, c'est un exemple comme un autre pour donner un aperçu du marché local.
fut un temps, j'ai voulu acquérir un voilier ici mais j'ai été vite refroidi.

@expatbresil: Je répondais à Matlot qui disait, je cite:

Et un Lagoon 380 d'occasion en France il faut compter 180 pour 2008 à 148k€ pour un de 2001 donc la différence n'est pas si importante sachant que la demande et plus forte au Bresil qu'en France, car les Lagoon se vendent à cout de lance pierre m'a confié le concessionnaire La Rochelle.


Remarquons que Matlot part de l'hypothèse qu'il existerait un marché potentiel important au Brésil mais ce n'est nullement certain.
NB: ce qui me semblerait possible, c'est que Matlot, avec l'appui financier d'un constructeur français de bateaux, ouvre une entreprise au Brésil qui aurait pour activité de vendre en exclusivité les bateaux de cette firme.
Mais ce serait un investissement important et il faudrait faire une sérieuse étude de marché préalable.

Comment se fait-il que tu es été refroidis Julien?

@Emilien: Le coté innovant c'est que niveau commercial ils ont ça
dans le sang, mais niveau nautisme les rôles s'inversent et c'est la que ma casquette de technico-commercial fait que je suis innovant, car ma formation à etait sur-mesure pour la FIN federation des industries nautiques, la ou un simple commercial devra appeller un technicien moi non et c'est un avantage clé.

Leur marché du nautisme est même pas encore en croissance alors qu'en France il arrive à saturation donc toutes les phases que vont connaitre les brésiliens sur ce marché nous les aurons connues et nous seront plus facilement comment évoluer et réagir et ça c'est un apport non négligeable. (mon hypothèse d'explosion du marché du nautisme s'appuie sur l'étude de marché approfondie faite par l'équipe d'un architecte naval réputé).

Effectivement pour commencer, je compte etre importateur exclusif d'une marque avec qui j'aurai déjà travaillé, je compte leurs en parler durant le salon qui arrive. Puis developper l'entreprise étapes par étapes.

Je crois que tu négliges un point important: la rapidité avec laquelle les Brésiliens apprennent, et plus particulièrement sur le plan commercial.

Le principe "je sais plus qu'eux, donc j'ai un avantage" cela peut fonctionner (pas longtemps !) sur le plan des connaissances techniques ou scientifiques, mais pas sur le plan marketing ou commercial.

En cas d'explosion du marché du nautisme, il y aura assez de "requins" sur place pour se l'accaparer.

Le principal problème, c'est ta méconnaissance du Brésil et de la manière dont les choses se passent ici.

Il s'agit d'investissements importants car, outre les 65.000 euros pour obtenir ton visa d'investisseur, tu devras certainement importer un ou plusieurs bateaux, il te faudra un local pour ta firme, engager des employés, avoir un fond de réserve pour tenir un an, payer les frais et impots des bateaux, etc...bref, au minimum 300 à 400.000 euros d'investissements.

Tu sais, on m'a toujours dis il existe meilleur que toi, je l'ai toujours dans la tête mais je l'applique aussi au autres. Mais je ne connais effectivement leurs supériorités sur ce plan. Je verrai ça quand j'y ferai des stages.

Une chose est sur je vais me méfier des brésiliens.

Et par exemple si j'arrive  à créer mon entreprise malgré les difficultés, je pourrais alors faire venir des meccanos etc aux brésil ou je serai forcé de recruter brésilien?

Pourquoi faire venir des meccanos ?
Il faudra tout d'abord leurs obtenir un visa de travail, ce qui outre les coûts et les délais, te fera connaître les méandres de l'administration brésilienne...:lol:

Il y a d'excellents mécaniciens au Brésil.
J'ai déjà remarqué qu'ils ont un peu plus de difficultés avec l'électronique car c'est plus abstrait, mais en mécanique, ils sont très compétents.

Quant à la mentalité de travail, cela dépend des régions...mais si tu fais venir des meccanos de La Rochelle et que tu les fais travailler par 40° ou plus à l'ombre, tu risques aussi qu'ils perdent un peu leur enthousiasme :)

Tu as tout à fait raison Emilien et c'est pour ça que je suis venu sur ce site pour me renseigner et connaitre les avis des expats, et sur ce plan j'ai vraiment bien fait. Car, j'ai énormément appris rien que sur ce fil de discussion.

Car au niveau l'entreprise, il y aura beaucoup des années de réflexion et chaque détails seront calculé avec mes profs et des professionnels du secteurs nautique. L'investissement le plus confortable serait de 1M€ à 500m€, mais je verrais ça avec mes investisseurs.

Une chose est sur je n'irai pas créer une boite au brésil sans une connaissance approfondie du marché local et du fonctionnement d'un business la-bas. Et qu'il ne me suffira pas seulement d'en parler sur un forum pour cela.

Mais je compte me rendre au Brésil plusieurs fois pour gommer au maximum ce gros point faible.. grâce à des stages dans des entreprises qui y sont déjà implantée etc.

Je souhaite faire venir, des meccanos justement parce que comme avec les voitures maintenant il y a de l'électronique partout. Et que l'entretien d'un moteur et de plus en plus technique et spécifique en fonction de la marque, ils faudrait que je leurs payent des formations etc là aussi c'est un cout mais surtout un manque de temps donc quitte à payer je préfères travailler avec quelqu'un de confiance (car tu m'as mis le doute sur les brésiliens ^^) et surtout quelqu'un qui sera efficace immédiatement. 

Après, c'est vrai que le coté administratif à l'air très compliqué.

Tu commets une erreur en tirant des conclusions trop généralisées en ce qui concerne la confiance que l'on peut ou non accorder aux Brésiliens.
Tu trouveras au Brésil des techniciens mécaniciens qui seront probablement plus loyaux et consciencieux que leurs homologues français.

Par contre, où il faut se méfier, c'est lorsqu'il y a des enjeux financiers importants, c'est à dire dans des fonctions où la corruption peut exister comme : gérant de vente, gérant du département achat, directeur ou gérant commercial, ....etc...

Je sais qu'en Guyane, les Brésiliens "manuels" sont très appréciés, tant pour leur professionnalisme classique que pour une certaine ingéniosité qui les fait s'adapter à tel ou tel aléa.
Ta main d'œuvre tu l'auras sur place. Et pour obtenir des cartes de séjour d'expat'... Bonjour!

+1 pour l'autre facette, au Brésil: le dédale administratif parfois kafkaïen, la corruption pas systématique mais fréquente, je "jeitinho", mot à peu près intraduisible, etc.

Pour créer une entreprise via un visa d'investisseur, il faut prévoir environ +/-100 000 € de cash disponible immédiatement qui vont se répartir de la manière suivante :

+ ou - 65 000 € de dépôt à faire sur un compte de la banco central lors du dépôt de dossier
5000 € de frais de dossier
2000 € de billet d'avion
4000 € de dépense sur place.

ensuite dés l'obtention du visa, prévoir environ 8000€ de dépenses diverses pour se loger, manger, se déplacer + les frais d'achat d'une voiture environ 6000€...

Donc avant de faire quoique ce soit il faut déjà disposer d'un capital de 100 000€

Et avant d'investir le moindre euro, prendre le pouls sur place plusieurs mois.
stages, tourismes, rencontres etc

Si j'ai bien compris, Matlot ne dispose que de 10.000 euros et l'investissement serait fait en réalité par une société française qui fabrique des bateaux.
Je cite Matlot:

L'investissement le plus confortable serait de 1M€ à 500m€, mais je verrais ça avec mes investisseurs.


Confier 500.000 ou un million d'euros à un jeune de 21 ans qui n'a jamais fait ses preuves, qui viendra à peine de terminer ses études et qui ne connait rien du Brésil, cela me semble assez fantaisiste...

C'est ce qu'on appelle "emmener les gens en bateau"....:lol:

Confier 500.000 ou un million d'euros à un jeune de 21 ans qui n'a jamais fait ses preuves, qui viendra à peine de terminer ses études et qui ne connait rien du Brésil, cela me semble assez fantaisiste...


S'il est véritablement compétent dans sa branche, assisté, conseillé, "fils d'évêque", pourquoi pas? Dans le secteur bancaire on voit mieux (ou plus exactement: pire :/)
En tout cas le simple fait de monter une étude prospective, même si elle aboutit à un résultat négatif (je parle de l'étude), c'est formateur!

21 ans et des espoir, cela est tout a fait concevable, ensuite le nerf de la guerre est l'argent, 10 000€ d'apport personnel n'est rien que ce soit en France ou au Brésil, à peine suffisant pour s'acheter une voiture et après il faut dormir et manger...

Ensuite sans expérience personnelle, professionnelle et une bonne connaissance du pays sur les "us et coutume", il pourra attendre  pour trouver un investisseur qui lui fera un chèque en "blanc" d'autant plus que les Brésiliens avec 6000 kms de côtes n'ont pas attendu que l'on viennent leur vendre des bateaux, par nature les brésiliens privilégieront toujours leurs productions locales, d'ailleurs qu'elles sont ses connaissances en matière d'importation (taxes)?, en matière de statut juridique d'entreprise?, en matière de comptabilité brésilienne ?

Et des études de marchés faite sur le Brésil j'en ai vu passé un certain nombre depuis 10 ans, et peu d'entre elles n'ont collées véritablement à l'évolution du marché intérieur.

Même si le niveau de vie des brésiliens évoluent vers le haut, leurs priorités sont pour la majorité (90 millions) dans l'immobilier, les voitures et l'électronique(TV,PC etc.)...

de la lecture pour notre ami :

http://bombarco.com.br/noticias/exibir/ … o-prestige


et des annonces de bateaux en vente...

http://bombarco.com.br/embarcacoes

@Benj77: Rien à voir avec le secteur bancaire.
Une entreprise s'adresserait à un de ses collaborateurs expérimenté et de confiance, et pas à un jeune à peine sorti des études.
On perçoit que, comme professeur à la retraite, tu n'as pas d'expérience valable du milieu industriel !

Et puis, avoir ses propres investisseurs à 21 ans, et de plus qui mettent 1 million d'euros à sa disposition, c'est assez unique et rare !

il faut croire qu'il est certainement plus que "fils d'évêque" :D

On perçoit que, comme professeur à la retraite, tu n'as pas d'expérience valable du milieu industriel !


Ne tombons pas dans les jugement à caractère personnel... Chacun a eu sa vie dont il n'expose pas forcément toutes les facettes... J'ai aussi monté trois entreprises, deux en Guyane et une à Belém - qui plus est pour cette dernière dans un secteur pas tranquille du tout: la prospection forestière (expérience enrichissante à tous points de vue sauf sur le plan pécuniaire, mais ça permet de faire des expériences^^).

J'ai eu pour ma part l'opportunité de confier de grosses responsabilités à un jeune de 24 ans et je ne m'en suis pas plaint, loin de là. Je n'en dirais pas de même d'associés de mon âge...

Je ne vais pas tomber dans les clichés absurdes du style "la valeur n'attend pas le nombre des années" mais j'ai noté que notre correspondant commence à poser des questions à 21 ans, en se projetant dans le futur, et pas le futur proche.
Il semble écouter, se documenter. Il y a une progression logique dans son questionnement.

Il ne vient pas là comme un autre, pour s'imaginer vivre au Brésil afin de  voir jouer son footeux favori et gagner sa vie sans trop se fouler, sic (on a eu un tel spécimen ici).

Alors oui, il faut multiplier les mises en garde! Mais la démarche est quand même autrement sensée. Et quand bien même après des heures d'étude il aboutirait à une clôture du dossier Brésil pour se poser ailleurs, que la recherche aurait été formatrice (ça, c'est le côté professeur à la retraite^^)

Après tout, une fois qu'on a donné son point de vue, si on pense qu'untel ou untel s'obstine inutilement, rien ne nous oblige à suivre...

+1 pour Benj, cela ne peut être que formateur pour lui, étude, rencontres, business plan, une démarche constructive cela change de ce que l'on peut lire comme anerie sur les forums :)

@benj77: quand je parle de "milieu industriel", je fais allusion à des entreprises de dimension suffisante pour faire un investissement (hasardeux de surcroît!) d'un million d'euros, pas de micro-entreprises comme celles que tu as fondées en Guyane et à Belem.

Quant à l'intérêt pour les participants de ce forum, il est évident, c'est d'ailleurs pour cela que je participe à ce sujet.

Mais il faudrait que Matlot évite de nous raconter des histoires à dormir debout (avoir ses investisseurs disposés à mettre un million d'euros à sa disposition) et de croire qu'après autant d'années d'expérience au Brésil, nous sommes encore des "gringos bobos"!

benj77, Si tu crois à de telles sornettes, c'est ton droit, simplement, moi je n'y crois pas.

Pour en revenir au projet de Matlot, il me semble tout d'abord indispensable qu'il acquière une expérience professionnelle de 3 à 5 ans auprès de l'entreprise dont il désire être le représentant exclusif au Brésil.

Il devra ensuite apprendre à connaître comment "fonctionne" le Brésil, ainsi qu'apprendre à maîtriser parfaitement toutes les finesses de la langue portugaise parlée au Brésil.

Je pense qu'il faut compter au minimum 5 ans de vie avec activité professionnelle au Brésil, ce qui reporte le délai à 2020 -2022.

Il reste à trouver une solution au problème "visa", ce qui est la pierre d'achoppement de tous les divers projets qui sont exposés sur ce forum.

benj77, Si tu crois à de telles sornettes, c'est ton droit, simplement, moi je n'y crois pas.


La question n'est pas de savoir si j'y crois ou non. Ou on s'intéresse à un sujet - dans ce cas un plan business réel ou virtuel - ou on ne s'y intéresse pas (et dans ce cas inutile de se fatiguer... on ne suit pas le fil de discussion: il y en a des tas que j'ai largués ou dans lesquels je n'ai même pas mis les pieds)

Par plan virtuel (si c'est de cela qu'il s'agit) cela peut être de la pure et simple rêverie (dans ce cas elle m'a semblé structurée) ou pour une étude dans un cadre d'école de commerce, voire autre chose.

Ça m'a intéressé, c'est tout et ça ne m'a pas excité comme "l'ami du footeux" qui voulait aller au Brésil pour vivre aux crochets des autres.

PS. Ramené au cours de 2012, mon C.A de l'époque n'était pas loin de 500.000 euros actuel.

Ce qui, au Brésil, et c'est une information pour Matlot, implique en général un bénéfice pas énorme une fois qu'on a payé ses salariés, ce qu'il fallait payer légalement, qu'on a dû encaisser les aléas du genre "conteneur bloqué en zone sous douane pendant un mois, à tes frais, parce qu'il manque un tampon sur un papier", plus les frais de "protection" (légale: vigiles rémunérés ou moins légale, "cotisation" à verser pour éviter les embrouilles), les frais liés aux innombrables démarches administratives (la moindre signature ayant un minimum d'importance était à faire légaliser... à chaque fois, temps perdu considérable) etc.

Le prestataire de services s'en sort souvent moins mal, car il n'immobilise pas un capital comme une marchandise achetée en attendant d'être vendue (à condition qu'on le paie en temps et en heure)

Il est très difficile, au Brésil, d'avancer dans les arcanes de l'administration sans une personne de confiance pour t'aider mais le plus difficile... c'est de trouver la personne de confiance, celle qui roule pour vous et pas la partie adverse.

Un exemple: à Belém, avant de finaliser l'achat d'un appartement quelque peu "classe", même dans ce qui semble un programme officiel avec un vendeur agréé qui a pignon sur rue, les gens ont l'habitude de prendre les services d'un avocat qu'ils font venir d'ailleurs (Fortaleza, Macapa, etc.) pour diminuer le risque que leur baveux joue sur les deux tableaux.
En France on passe par un notaire et s'il y a un lézard, la chambre notariale compense le dommage civil.

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Mais si tu veux faire du commerce au Brésil, Matlot, je pense que tu auras moins de problèmes à faire fabriquer quelque chose là-bas, sous licence ou non, pour l'exporter, que de penser à l'importation: ce marché est très protégé.

Exemple: je connais quelqu'un qui complète confortablement ses revenus de professeur en retraite (^^ et ce n'est pas moi!) en exportant régulièrement un conteneur de hamacs vers la France. Il a laissé tomber l'idée de rentabiliser l'opération en faisant repartir le conteneur avec un truc importable au Brésil. Trop de prise de tête. (NB: le hamac acheté en gros à Belém revient à 25 R$ environ et se revend facilement 30 euros en France... Même avec des droits de douane très élevés, et un transport pas donné, on s'y retrouve largement)

Faire fabriquer quelque chose au Brésil n'est pas du tout évident lorsqu'il s'agit de produits sophistiqués de haute technologie. (pour des hamacs, c'est plus facile !)

En effet, cela nécessite un transfert de technologie, en ce inclus le détail des secrets de fabrication.

Les Brésiliens sont des spécialistes de la copie ...on peut s'attendre à ce que des chantiers navals concurrents produiront un bateau semblable (et parfois même meilleur et plus concurrentiel que l'original) à courte échéance.

Quant à vouloir monter son propre chantier naval, c'est une option, mais attention aux coûts de production : j'ai connu à São Paulo le cas d'une filiale d'une grande entreprise belge qui produisait au Brésil le même produit industriel qu'en Belgique mais le coût de production était 4 fois plus élevé et la qualité moindre.

Inutile de préciser que cette filiale à fait faillite!

Je vois que ça à beaucoup discuter en mon absence, je vais soulever quelques doute.

Je me suis mal exprimé sur le plan financier et je vais éclairé se point, je n'aurai pour ma part qu'entre 10 et 20k€ d'investissement personnel en fonction de mes revenus sur ces 5 prochaines années.

Le problème que vous avez soulevez c'est les 100k€ nécessaire avant même de créer l'entreprise qui va être compliqué.
Ensuite le reste des "investissements" et je me suis mal exprimé, cela concernera mon stock je compte ouvrir l'agence avec 2 voir 3 bateaux, la valeur de celui-ci dépendra seulement des bateaux mais avec les taxes dont vous m'avez parler il va falloir décaisse pas mal donc je compte me faire aider par mes fournisseurs avec qui je travaille déjà.
Les 2 points clé de l'entreprise, c'est un local de 50m2 avec entrée bureau, et un accès à la mer (ponton, quai)
@Emilien je ne pense pas que tu aie la moindre idée de la santé du marché du nautisme en Europe mais les constructeurs avec cette conjoncture sont prêt à mettre la main à la patte pour qu'une boite puisse leurs apporter plus de 5 commandes..

Enfin, je n'ai que 21ans actuellement et je suis responsable d'une agence qui vient de s'installer mais d'ici la j'aurai 24-26ans et 4 à 6 ans d'expérience à ce même poste si tout va bien.

Ce que je veux faire c'est créer la même agence que celle dont je m'occupe à La Rochelle mais au Brésil. Donc sur le métier de responsable j'aurai de bonnes connaissance pour un jeune, il me faudra par contre maitriser le coté importation et financier de la boite( pour cela je lis "Exporter" et "Vernimmenn")et surtout faire des stages au brésil.

Après il est vrai que tout ça est loin d'être fait et comme je l'ai mit en titre c'est un projet, j'avais penser à un pays et une date peut être que la date changera peut être même le lieu.

Mais je suis ici à la recherche d'information et de conseils que j'ai eu le plaisir de trouver. Une chose est sur le Brésil comme je me l'imaginé ça à l'air d'être la jungle mais bon ça va émerger d'ici une dizaine d'années je pense.

Par contre, j'ai encore une question qui me vient et elle est assez importante.

En France, nous nous occupons pour nos clients du coté administratif acte de vente, immatriculation des bateau, changement de propriété etc, pensez-vous que ce soit faisable au Brésil? A mon avis ça doit être le charbon, si c'est comme pour crever une entreprise..