L'économie du Québec

J'ai songé ouvrir ce fil de discussion en regard de la dernière grosse nouvelle qui est tombée hier sur les fils de presse et dont on parle partout.

Qui dit immigration doit forcément s'interroger et s'intéresser à l'économie du pays où il va s'installer.

Voici donc un bilan de 2011 et un mince aperçu de ce que pourrait réserver 2012, l'avenir était cependant toujours plein de surprises.

Il est évidemment certain que si nous avons été moins touchés par la crise que d'autres pays et que nous avons regagné beaucoup d'emplois perdus, nous dépandons beaucoup (trop) des États-Unis qui n'arrive pas à remonter la pente. Et on sait tous ici que lorsque les États-Unis ont la grippe, on éternue de ce côté-ci de la frontière.

http://www.ledevoir.com/economie/actual … -au-quebec

Et l'analyse d'un des éditorialiste du Devoir.

http://www.ledevoir.com/economie/emploi … -maintient

Je vais faire une petite tournée des blogs de différents analystes financiers du Québec. Cela pourra être intéressant pour suivre les hauts et les bas de l'économie québécoise.

Je mets tout de suite le blog de Gérald Fillion, de Radio-Canada, que j'aime beaucoup. Il est clair, posé; ce n'est pas un pessimiste, il est réaliste et analyse bien, forcément.

http://blogues.radio-canada.ca/geraldfillion

Gérard Bérubé, du Devoir, est aussi très intéressant, mais il n'a pas de blogs; il a par contre son carnet au Devoir, mais il faut y être abonné pour pouvoir tout lire. Vous pouvez vous abonner en ligne... n'oubliez pas que Le Devoir est le seul quotidien français d'Amérique du Nord qui est complètement indépendant.

Merci pour ce post Ensaimada!:top:

Je pourrai continuer à l'alimenter avec les bonnes nouvelles aussi :)

Un autre article, un peu plus pessimiste.

http://descoteaux.argent.canoe.ca/gener … e-lemploi/

Ceci étant dit, ou écrit, je pourrais mentionner que là où je travaille, la tendance est aux emplois à temps partiel. Nous avons plusieurs postes que nous avons affichés récemment et qui sont des 3 jours/semaine ou des 4 jours/semaine. Un poste de secrétaire qui en était un à 5 jours a été aboli pour faire place au même poste, mais à 4 jours/semaine. C'est à prendre ou à laisser. La personne qui l'occupait à pris sa retraite et on a procédé à ce changement. Est-ce une tendance qui va se poursuivre ? Une chose est sûre : on prévoit de très grosses coupures budgétaires encore une fois cette année dans le domaine de la santé. Le hic, comme l'indiquait la presse aujourd'hui, c'est qu'il y a trop de cadres et de gestionnaires. Beaucoup trop !

Quant aux personnes âgées dont le nombre a augmenté sur le marché du travail, il s'explique facilement. Lorsque je suis arrivée là où je travaille en ce moment, au gouvernement, il y a bientôt 7 ans, j'avais constaté que la moyenne d'âge des employés était très élevée. Puis j'ai pu prendre connaissance d'un rapport public dans notre agence et cela confirmait ce que je ressentais.

Sept ans plus tard, le même exercice a été refait, secteur par secteur et la moyenne a forcément augmenté car tous ces gens ont bien sûr vieilli. Ainsi, le pourcentage de personnes ayant 55 et plus est assez élevé, de même que celui des 60 ans et plus. Certains ont pris leur retraite, mais n'ont pas été remplacés ou l'ont été par des personnes qui étaient déjà dans la boîte et qu'on devait relocalisées et qui possédaient déjà l'expertise recherchée.

Quant aux jeunes, si on en embauche chez nous, ce n'est pas à la pelle, car généralement on exige trois ans d'expérience tout court ou trois ans d'expérience dans le réseau de la santé. Et chez nous, lorsqu'on demande trois ans, ce n'est pas deux ans...

Je suis loin d'être une économiste, même si le sujet m'intéresse beaucoup. Cependant, je n'affiche pas un tel pessimisme. Si beaucoup d'emplois à temps partiel sont créés, c'est mieux que rien du tout. Mais force est d'admettre que ce ne sont pas les gens qui sont à temps partiels qui font le plus tourner l'économie.

Bonjour

il serait intéressant de savoir si les viviers d'emplois à Québec sont touchés par la suppression de poste, médical, informatique et plus généralement quel secteur a été plus touché par la crise...

a l'heure qu'il est, les agences de notation parlent de faire perdre son AAA à la France... aglagla...

on n'est plus à l'abri nulle part...

Faut quand même pas être trop pessimiste.
Sinon, on entreprend plus rien.

le problème est qu'on prend trop le Canada comme l'eldorado de l'emploi.
Alors, apprendre qu'il subit également la crise ça rend les gens pessimistes, mais même en temps de crise, je me sentirai plus en sécurité au Canada qu'en France.
Pourquoi? parce que même pour faire des ménages il faut avoir une expérience, résultat quand vous perdez votre emploi et que vous ne trouvez rien dans votre branche, le seul qui acceptera de vous prendre c'est Mac Do...

Allez dans la diagonale du vide de la France ( du sud ouest au nord est Ardennes), vous n'arriverez même pas à trouver un emploi de caissière...  ce qui est considéré comme un emploi alimentaire par excellence...

margotcha a écrit:

le problème est qu'on prend trop le Canada comme l'eldorado de l'emploi...


Le vrai problème est que trop de gens s'immaginent qu'ils vont débarquer au Canada et avoir le même poste qu'ils avaient dans leur pays d'origine, sinon mieux.
Mais n'oubliez pas une chose.  Personnne ne vous connaît ici !
Vous allez devoir faire vos preuves.
Mieux vaut le savoir.

personnellement, lorsque je vais me pointer au Canada, je vais taper dans le boulot alimentaire, pour me laisser le temps de savoir ce que je vais faire, mais oui je crois que c'est la mentalité de trop d'immigrants

Merci pour ce post! Ça me permet de me faire une idée de l'autre bord de la planète, pas le temps de fouiller autant.

Nous devons rentrer chez nous, mais avec tout ça, on s'interroge... Quelle job au retour pour moi? pas évident... Pas forcément envie de la job juste pour manger. Envie quand même que ça soit plaisant (un minimum!)

En espérant que ça s'arrange!

Comme le dit Tarbais, il ne faut pas tout arrêter, il faut bouger quand même. Seulement, être plus et mieux au courant permet de se faire une meilleure idée de ce qui attend les immigrants.

Mais à la base, le problème reste toujours le même : manque d'expérience au Québec et diplômes non reconnus.

Et la France a perdu son triple AAA...

L'euro est à 1,29 pour nous, ce qui est favorable aux voyages en Europe cependant.

Il était à 1.33 il y a peu... ca bouge, personnellement la conversion de tête JE-N-Y-ARRIVE-PAS!! :P

Ensaimada a écrit:

Et la France a perdu son triple AAA...

L'euro est à 1,29 pour nous, ce qui est favorable aux voyages en Europe cependant.


Sauf que les billets d'avion Canada - Europe sont occupés à flamber :blink:

Ouais, je vais surveiller ça !

Un autre article... avec des commentaires du peuple :)http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Ec … nada.shtml

Je ne sais pas s'il y aurait moyen d'épingler ce fil, car pour une immigration, l'économie du pays où l'on va s'installer se doit d'être un sujet que l'on suit de près. Merci !

Un lien très actuel sur l'indice du coût de la vie.

http://www.statcan.gc.ca/subjects-sujet … pc-fra.htm

L'emploi surprend au sud

Agence Reuters   4 février 2012  Actualités économiques


Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir




Washington — L'embellie sur le marché américain de l'emploi s'est poursuivie en janvier, avec le plus fort rythme de créations d'emplois observé en neuf mois, et le taux de chômage est tombé à son plus bas niveau depuis près de trois ans, reflétant l'impact de la croissance enregistrée au quatrième trimestre 2011 en ce début de nouvelle année.

Le département du Travail a fait état hier de 243 000 créations d'emplois non agricoles en janvier, le chiffre le plus élevé depuis avril, et d'un taux de chômage en baisse à 8,3 %, son plus bas niveau depuis février 2009. Depuis août, le taux de chômage a perdu 0,8 point de pourcentage. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 150 000 créations d'emplois et un taux de chômage à 8,5 %, comme au mois de décembre.

Le chiffre des créations de postes de décembre a été révisé en légère hausse à 203 000 contre 200 000 annoncé le mois dernier, et celui de novembre a été revu en nette hausse à 157 000 contre 100 000.

Le secteur privé a assuré en janvier la totalité des créations d'emplois avec 257 000 postes créés, un plus haut niveau depuis avril, alors que le secteur public en supprimait 14 000. Par ailleurs, le salaire horaire moyen a progressé de 4 ¢US, ce qui devrait contribuer à soutenir la consommation.

Selon le rapport du département du Travail, le ralentissement attendu de la croissance économique américaine au premier trimestre n'a pas encore eu d'effet sur les décisions d'embauches des entreprises. «C'est une bonne surprise, et c'est le premier chiffre de l'emploi qui soit vraiment bon depuis la récession», commente Philippe Weber, responsable études et stratégies chez CPR AM. «C'est certainement d'un grand soutien pour la reprise américaine et cela suggère que le rebond prend de l'ampleur», ajoute Brian Dolan, stratège en chef des marchés chez FOREX.com

Une tendance d'accélération des embauches s'esquisse. En moyenne sur novembre, décembre et janvier, le pays a créé officiellement 201 000 emplois chaque mois, contre 152 000 créations d'emplois mensuelles en moyenne pour 2011. Pour Nigel Gault, économiste du cabinet IHS Global Insight, «les chiffres témoignent d'une accélération généralisée de l'emploi».

La Réserve fédérale américaine avait annoncé la semaine dernière le maintien probable des taux à près de zéro jusqu'au moins fin 2014, au nom notamment d'un taux de chômage élevé. Le président de la Fed Ben Bernanke avait dit réfléchir à de nouvelles mesures de soutien à l'économie, mais, face à cette embellie sur le marché de l'emploi, les dirigeants de la Fed pourraient bien faire marche arrière. La banque centrale américaine a déjà racheté 2300 milliards $US d'obligations pour maintenir les taux bas et relancer l'économie.

Les États-Unis ont connu une accélération de la croissance en rythme annuel sur les trois derniers mois de l'année 2011 à 2,8 %, contre 1,8 % au trimestre précédent. Toutefois, la reconstitution des stocks des entreprises a compté pour les deux tiers de cette hausse, ce qui devrait provoquer un ralentissement de la croissance au premier trimestre 2012. La crise budgétaire qui sévit en Europe, où plusieurs États sont déjà entrés en récession, devrait affecter les exportations américaines et donc peser sur la croissance.

Cependant, on observe encore certains signes de vigueur de l'économie américaine, comme des ventes d'automobiles soutenues en janvier, une activité manufacturière qui a atteint un plus haut de sept mois ou encore la baisse de la moyenne mobile sur quatre semaines des inscriptions au chômage.

On compte encore toutefois 19,3 millions d'américains sans emplois ou sous-employés.

Restent des raisons de se montrer prudent. Le taux de chômage a certes reculé pour le cinquième mois consécutif, mais en partie du fait de l'abandon des recherches d'emplois par certains Américains, lassés de ne pas trouver de travail. Un indice, qui inclut les personnes qui ont cessé les recherches d'emploi et celles qui travaillent à mi-temps mais qui souhaiteraient travailler davantage, s'est inscrit à 15,1 % en janvier contre 15,2 % en décembre.

***

Avec l'Agence France-Presse

... mais il déçoit au nord

Alexandre Shields   4 février 2012  Actualités économiques

Le taux de chômage a légèrement augmenté en janvier au Canada, une situation d'autant plus décevante que les prévisionnistes s'attendaient à des créations d'emplois relativement importantes. Et malgré la baisse du chômage au Québec, la situation demeure inquiétante, d'autant que les nouveaux emplois sont essentiellement à temps partiel. Le secteur privé enregistre quant à lui un sixième mois de recul consécutif.

L'emploi a ainsi légèrement progressé en janvier dans la province, avec la création de 9500 emplois. Mais les secteurs de la construction et des services financiers, où les emplois sont généralement bien rémunérés, ont connu des pertes totales de 14 000 postes. Le taux de chômage a diminué de 0,3 point de pourcentage pour s'établir à 8,4 %. Mais une partie de cette baisse est due à une diminution sensible de la population active.

Lorsqu'on observe le portrait de l'emploi au Québec, on constate en outre que la situation demeure pour le moins difficile. Par rapport à janvier 2011, l'emploi s'est replié de 1,1 % (-45 000 emplois) à la suite des baisses survenues au dernier trimestre de 2011. Entre octobre et décembre, pas moins de 61 000 postes ont été détruits. Uniquement en décembre, l'inscription d'une perte nette de 23 000 emplois a fait bondir le taux de chômage québécois à 8,7 %, contre 8 % en novembre.

Plusieurs analystes ont donc tenu hier à rappeler que la situation demeure très préoccupante. «Les chiffres du mois de janvier étaient fort attendus, a souligné Joëlle Noreau, économiste principale chez Desjardins Études économiques. Initialement, Statistique Canada avait observé une baisse de 69 500 emplois pour le dernier trimestre de 2011. Les données ont été révisées récemment et le bilan pour le quatrième trimestre de 2011 au Québec est moins sombre. La situation demeure tout de même préoccupante. La diminution est désormais estimée à 61 000, ce qui demeure imposant.»

Matthieu Arseneau, de la Banque Nationale, a quant à lui insisté sur le fait que la pente à remonter sera longue en raison des reculs marqués de la fin de l'année dernière. «Malgré le fait que Québec ait enregistré la meilleure performance provinciale, le rebond reste décevant compte tenu des chutes des mois précédents. L'emploi du secteur privé a encore baissé dans la province en janvier (-1000), portant le bilan à six reculs d'affilée.»

Et Mme Noreau ne voit pas nécessairement de signes de redressement significatif dans les mois à venir, notamment parce que l'économie américaine demeure fragile. «Ce contexte n'est pas propice à l'embauche de ce côté-ci de la frontière. Voilà pourquoi les avancées sur le marché du travail seront modestes, lorsqu'il y en aura, au cours des prochains trimestres.» Elle a d'ailleurs conclu son analyse publiée hier par un avertissement: «Malgré l'amélioration des statistiques sur l'emploi, la situation du marché du travail québécois demeure inquiétante.»

La difficile reprise chez nos voisins du sud, principal partenaire économique du Canada, se fait bien sûr sentir à l'échelle du pays. Selon les données rendues publiques hier, le taux de chômage est passé de 7,5 à 7,6 % en janvier. Le marché du travail a bénéficié de la création nette d'à peine 2300 emplois le mois dernier, alors que les prévisionnistes s'attendaient à voir apparaître pas moins de 22 000 nouveaux postes. Si les secteurs privé et public ont chacun vu leurs effectifs croître de près de 20 000 personnes, on a en effet assisté à une réduction de plus de 37 000 emplois du côté des travailleurs autonomes.

«La réduction du nombre de travailleurs autonomes au profit des postes dans les secteurs privé et public n'est pas une mauvaise chose. Cela témoigne d'une moindre précarité au sein du marché du travail. Malheureusement, cette bonne nouvelle est contrebalancée par une diminution du travail à temps plein, alors que le travail à temps partiel a augmenté, et par une hausse du taux de chômage», a analysé Benoit Durocher, économiste principal chez Desjardins Études économiques.

L'Ontario affiche quant à lui une baisse net de 7500 emplois, après deux gains consécutifs en novembre et décembre dernier. En fait, l'emploi y a peu varié. Cependant, une augmentation du nombre de personnes à la recherche de travail a fait monter de 0,4 point de pourcentage le taux de chômage, qui est passé à 8,1 %.
































marché de l'emploi,
chômage,
économie québécoise

Les deux articles sont tirés du Devoir ;)

De toutes façons, la fin du monde est prévue le 21 décembre 2012. Donc autant en profiter et faire flamber la visa sur les plaines d'Abraham !!!!!

Pour les intéressés, le Plan Nord est considéré comme « le chantier d'une génération », un peu à l'image de ce que fut celui de la Baie James.

Voici quelques liens qui vous aideront à voir de quoi il retourne et quels sont les domaines qui pourraient vous intéresser :

http://www.plannord.gouv.qc.ca/http://www.metierplus.com/actualite/le- … pecialisee

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/aff … bolduc.php

Vous pouvez aussi taper « Plan Nord » dans Google et vous trouverez des dizaines de liens. Bonne lecture !

C'est ti pas positif ça ?

DELSON - La grande majorité des quelque 50 employés mis à pied temporairement par l'usine Goodfellow, à Delson, en décembre dernier, ont repris leur travail.

Le président de l'entreprise, Richard Goodfellow, a confirmé la nouvelle au Journal lors d'un entretien téléphonique, jeudi dernier. Alors que l'économie était au ralenti dans les derniers mois, ce dernier a évalué que le contexte actuel pouvait permettre à plusieurs travailleurs de retourner au boulot.

«Nous avions dû apporter des coupes puisque le carnet de commandes diminuait. Maintenant, les activités vont mieux et c'est la raison pourquoi une cinquantaine de travailleurs réguliers sont de retour à l'usine depuis environ deux semaines», a précisé M. Goodfellow.

Même si ce n'est pas la totalité des employés qui peuvent se réjouir de la nouvelle, le président explique qu'il est difficile de réintégrer tout le monde avec l'instabilité économique.

«Un jour ça va bien, un autre autre jour, rien ne marche. Je ne peux pas deviner ce qui s'en vient, mais généralement, je suis heureux d'avoir retrouvé presque tous mes employés en l'espace d'un mois. Je prévoyais une période d'un à trois mois pour ramener la grande majorité d'entre eux, j'ai atteint mon objectif rapidement», a-t-il souligné.

http://monteregieweb.com/main+fr+01_300 … eID=743196

Bonjour Ensaïmada,

Je ne souhaite pas discuter plus avant de politique et entrer dans une polémique sans fin. Simplement, les personnes qui viennent se renseigner dans ce forum viennent de pays où la situation est bien pire qu'ici. Mais lorsque je le mentionne avec des exemples, on me répond vertement que le sujet dont il est question est l'économie au Québec et pas ailleurs puisque c'est là que les futurs immigrants veulent immigrer. Je suis donc un peu coincée pour justifier quoi que ce soit. Puisque l'occasion m'en est donnée, je dis et répète que :

- La situation de crise est mondiale et aucun pays n'y échappe
- Lorsqu'on compare le Québec à son pays d'origine, bien souvent, la situation économique de ce pays est bien meilleure
- La situation économique du Québec peut toutefois changer à tout moment
- Il est encore possible de trouver facilement du travail, puisque j'en ai l'exemple de tous mes amis arrivés après moi jusqu'à il y a 2 mois
- Si vous avez une bonne situation dans votre pays d'origine, gardez-la. Une immigration est une source de stress, et, la plupart du temps, il vous faudra accepter de recommencer au bas de l'échelle.

PS: je suis disponible à vous donner toutes les informations nécessaires et les liens indispensables en MP.

Je suis heureuse de ta contribution. Merci !

En effet, bien des gens viennent de pays où tout va très mal, mais je ne pense pas que la France fasse partie du tiers-monde. Même s'il y avait 10% de chômage en France, voyons les choses... positivement... cela fait quand même 90% des gens qui travaillent.

Et ne pensent-tu pas que si des gens quittent leur pays, ils connaissent très bien la situation économique de l'endroit où ils vivent. On n'a pas besoin de leur donner un cours là-dessus ! Mais souvent, ils ne sont pas très au courant de ce qui se passe au Québec, parce qu'on véhicule encore l'image d'un Eldorado. Une femme française avouait candidement, il y a peu de temps, sur un autre forum, que jusqu'à récemment, elle pensait que le Québec était presque couvert de neige tout le temps et que les gens portaient des vestes à carreaux. Alors imagine ! Y'en a qui partent de loin !

Je suis heureuse que tous tes amis qui arrivent ici trouvent un emploi, car avoir des immigrants chômeurs n'apporte pas grand chose ni au pays ni aux gens eux-mêmes qui espéraient un meilleur avenir. Mais il ne faut pas oublier que beaucoup d'immigrants et de Québécois vivent du chômage ou galèrent dans des boulot mal payés.

de meme en france beaucoupe de diplome ne trouve pas d emploi et se retrouve caissier ou femme de menage avec bac + ou plus

c est triste et c est de pire en pire car les salaires sont tres bas et les loyers et charges tres hautes  et de plus en plus de gens se retrouve ds la rue et de plus en plus jeune

les retraites vivent avec a peines le smic meme pour avoir travailler tres tot il n ont pratiquement rien

etc etc

soleil16 a écrit:

de meme en france beaucoupe de diplome ne trouve pas d emploi et se retrouve caissier ou femme de menage avec bac + ou plus

c est triste et c est de pire en pire car les salaires sont tres bas et les loyers et charges tres hautes  et de plus en plus de gens se retrouve ds la rue et de plus en plus jeune

les retraites vivent avec a peines le smic meme pour avoir travailler tres tot il n ont pratiquement rien

etc etc


Vous savez, Soleil, la situation est peut-être meilleure ici, mais je travaille en ressources humaines depuis maintenant quatre ans et demi et cela m'a grandement ouvert les yeux sur une situation à laquelle je ne m'attardais pas vraiment. Si vous saviez le nombre de CV que je reçois de personnes très diplômées qui ne travaillent même pas dans leur domaine, c'est désolant. Et pas juste des immigrants, des Québécois aussi !

Et je suis bien placée pour parler; je suis retournée aux études, à l'université, à 27 ans, faire un BAC, tout comme mon mari, mais lorsque nous avons terminé, au milieu des années 80, une grave crise sévissait au Québec et nous n'avons pas trouvé de boulot dans le domaine qui nous intéressait. Et nous ne sommes pas les seuls, loin de là. Des secrétaires qui proviennent d'agence de placement et viennent travailler quelque temps chez nous ont bien souvent des BAC, voire des maîtrises !

Un article qui peut paraître sombre, mais je n'en suis pas l'auteur :

Affaires
Les Québécois bientôt les plus pauvres au Canada?
7 février 2012 | 04h00
ARGENT 
Plus des trois quarts de la population québécoise disposent d'un pouvoir d'achat inférieur au reste du Canada. Les Québécois travaillent aussi moins que dans les autres provinces.
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Argent

Plus des trois quarts de la population québécoise disposent d'un pouvoir d'achat inférieur au reste du Canada. Les Québécois travaillent aussi moins que dans les autres provinces, selon une nouvelle étude du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal.

  Photo : Agence QMIIls sont moins nombreux à travailler, y passent moins d'heures et touchent moins d'argent à l'heure que la plupart des autres Canadiens. La formation insuffisante, les retraites prises plus tôt et le chômage seraient les principaux responsables de cette situation.

Résultat, en 2010, le produit intérieur brut (PIB) du Québec a été d'environ 7400 $ par habitant, inférieur à celui des autres provinces, indique une étude sur les écarts de revenu entre les Québécois et les Canadiens des autres provinces, publiée par le professeur à HEC Montréal, Martin Coiteux.

Écarts énormes

Les Québécois ont moins d'argent dans leur poche. En une année, la différence est de l'ordre de 4000 $ de retard par rapport à la Colombie-Britannique, 5000 $ versus l'Ontario et 8000 $ vis-à-vis de l'Alberta. Seuls les Québécois les plus pauvres ont un pouvoir d'achat équivalent à celui des autres Canadiens.

« Ce qui me choque le plus est l'écart de pouvoir d'achat en biens et services, par rapport aux autres provinces », a expliqué Martin Coiteux. Cet écart est toutefois atténué grâce à la fiscalité fédérale.

Le fédéral réduit les écarts

Selon M. Coiteux, la redistribution fédérale réduit l'écart du pouvoir d'achat des Québécois par rapport aux provinces les plus riches. Sans le transfert fédéral, l'écart serait beaucoup plus grand.

« En gagnant moins de revenus que les citoyens des provinces les plus riches, a-t-il dit, les Québécois payent moins d'impôt fédéral et reçoivent plus de transferts d'Ottawa que les autres. »

Le professeur a donné l'exemple de l'Ontario, où les revenus annuels moyens avant impôts sont supérieurs d'environ 7000 $ à ceux du Québec. Les transferts fédéraux réduisent l'écart de près de 2000 $, ce qui donne un écart net d'environ 5000 $.

Moins cher au Québec?

L'idée reçue d'un coût de la vie plus bas au Québec est de moins en moins vraie, selon l'expert. « Ce n'est plus tout à fait vrai, puisque depuis près de dix ans le coût des biens et services augmente plus vite au Québec que dans le reste du Canada », a fait remarquer Martin Coiteux.

Manque de revenus taxables

Cerise sur le sundae, le Québec manque sérieusement de revenus taxables par rapport aux provinces plus riches.

C'est ce qui explique le niveau élevé des taux d'imposition de la province, son problème d'endettement chronique et une dépendance du gouvernement du Québec à l'égard des transferts venant d'Ottawa, a ajouté Martin Coiteux, soulignant qu'« en connaissant les faits, on peut s'occuper des solutions ».

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/que … 91839.html

J'ai également trouvé ce site, qui semble assez intéressant.

http://qe.cirano.qc.ca/

Article du Devoir sur la formation à la main-d'oeuvre :

Rencontre des partenaires du marché du travail - Plus d'argent sera consacré à la formation de la main-d'oeuvre
Une certification sera développée pour les employeurs engagés dans la formation
Éric Desrosiers   7 février 2012  Actualités économiques

Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
Accompagné des ministres Julie Boulet, Clément Gignac et Sam Hamad, Jean Charest a annoncé une nouvelle initiative pour encourager la formation de la main-d'œuvre.

Le gouvernement du Québec et ses «partenaires du marché de l'emploi» lancent une nouvelle initiative visant à encourager les entreprises à investir dans la formation de leurs employés.

Appelée Investissement-Compétences, l'initiative englobera l'ensemble des budgets déjà consacrés à cette mission, auxquels seront ajoutés 55,5 millions supplémentaires pour un total de 361 millions en trois ans. Destinée notamment aux PME, elle offrira un éventail de programmes de formation et décernera un «certificat» aux entreprises qui s'engageront à «intégrer la formation continue dans leurs valeurs et leurs pratiques d'affaires».

«La formation continue de la main-d'oeuvre sera un facteur essentiel de la future croissance économique du Québec», a déclaré en point de presse le premier ministre québécois, Jean Charest, au sortir d'une réunion avec les représentants gouvernementaux, patronaux, syndicaux, scolaires et communautaires membres du Conseil des partenaires économiques et de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT). «L'incertitude du contexte économique extérieur [et] le problème de pénurie de main-d'oeuvre nous obligent à faire plus, à faire mieux en la matière.»

Pourrait faire mieux

La «loi sur les compétences» oblige déjà, depuis plusieurs années, les entreprises, dont la masse salariale dépasse 1 million, d'en consacrer au moins 1 % à la formation de leurs employés ou de verser cet argent aux fonds administrés par la CPMT. Des représentants du monde des affaires admettaient volontiers hier que ses résultats ont été mitigés en partie à cause de la crainte des chefs d'entreprise de voir leurs employés passer à un concurrent aussitôt leur nouvelle formation acquise.

«Il est impératif que les entreprises prennent conscience des enjeux actuels et qu'elles réalisent l'impact économique de ces enjeux sur leurs activités à court, moyen et long termes», a déclaré hier le président de la CPMT, Jean-Luc Trahan. Le développement des compétences et la formation ne doivent plus être considérés comme des dépenses, mais bien comme un investissement.»

On espère atteindre ainsi 20 000 entreprises. On vise particulièrement les PME, 93 % des entreprises de 100 employés et plus ayant offert de la formation à leurs employés en 2009 contre 75 % pour celles de 20 à 99 employés, et 43 % pour celles de 5 à 19 employés. Au total, environ 23 % des Québécois de 25 à 64 ans ont eu droit à de la formation liée à l'emploi en 2008, alors que la moyenne canadienne dépasse les 30 %.

ISO-formation

La certification offerte aux entreprises participantes se voudra une forme de reconnaissance et de promotion. «C'est un peu un "ISO-formation" ou comment peut-on faire la promotion de la culture de la formation continue au Québec, tant pour les entreprises [...] que pour les travailleurs», a expliqué la ministre de l'Emploi, Julie Boulet.

L'initiative devrait aussi aider les «travailleurs expérimentés» à avoir «le choix» de retarder leur retraite de quelques années ou pas, à l'heure où l'on parle de pénurie de main-d'oeuvre et de manque d'épargne-retraite, a souligné Jean Charest.

L'initiative a été relativement bien reçue par les syndicats. «Oui, on est satisfaits, mais on veut toujours plus, hein, a déclaré le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer. Ça va relativement bien au Québec, on ne fera pas de cachette. [...] Toutefois, il y a des efforts à faire, parce qu'il y a des signes qui ne trompent pas, dans le secteur manufacturier et dans le secteur de la forêt. [...] Investissement-Compétences est une partie de la grande solution globale.»

Le premier ministre a tenu à préciser que l'économie québécoise continuait malgré tout de se porter relativement mieux que presque partout ailleurs. Les dernières statistiques, rapportant la création de presque 17 000 emplois en janvier au Québec, sont venues corriger la fausse impression donnée par trois mois de hausse des chiffres du chômage alors que «tous les autres indicateurs économiques étaient au vert».

Le Québec ne peut pas, toutefois, faire abstraction du contexte économique extérieur, alors que la moitié de son économie dépend de son commerce avec les pays étrangers ou les autres provinces canadiennes. Or, comme chacun sait, l'Europe se porte mal, les États-Unis se relèvent de la crise avec difficulté et la croissance ralentit dans les économies émergentes.

Ensaimada a écrit:

Un article qui peut paraître sombre, mais je n'en suis pas l'auteur :

Affaires
Les Québécois bientôt les plus pauvres au Canada?
7 février 2012 | 04h00
ARGENT 
Plus des trois quarts de la population québécoise disposent d'un pouvoir d'achat inférieur au reste du Canada. Les Québécois travaillent aussi moins que dans les autres provinces.

Plus des trois quarts de la population québécoise disposent d'un pouvoir d'achat inférieur au reste du Canada. Les Québécois travaillent aussi moins que dans les autres provinces, selon une nouvelle étude du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal.


Ben là, c'est sûr que s'ils travaillent moins ... Faire 2 ou 3 jours/semaine n'a jamais arrangé le porte-monnaie!

Personnellement, plutôt que d'aller chercher des articles de journaux qui sont toujours tendancieux, il vaudrait mieux baser son jugement et ses comparaisons sur des statistiques fiables du genre de celles-ci :  http://www.stat.gouv.qc.ca/

Là, on y trouve une foule de renseignements fort intéressants.

Faut-il encore savoir interpréter correctement les statistiques. C'est comme dire "c'est sûr que s'ils travaillent moins" en sous-entendant que c'est volontaire :rolleyes:

Dans les statistiques, on peut dire qu'il y a, disons, 8% de chômage à Montréal. On ne compte pas, bien entendu, ceux qui n'ont pas trouvé de boulot et en sont réduits à demander de l'aide sociale. Ils n'entrent donc pas dans ce pourcentage.

On ne compte pas non plus les gens qui ne sont plus en recherche d'emploi, pour différentes raisons. Certaines personnes (comme des femmes que j'ai connues), on perdu leur emploi à un certain âge, ont cherché un certain temps et ont décidé de rester à la maison. Elles n'apparaissent pas dans ces statistiques non plus.

D'autres n'ont pas d'emploi et décident de retourner aux études ... ils « débarquent » donc des statistiques du chômage.

Il y a aussi un domaine qui est très difficile à cerner : celui des travailleus autonomes ! Très difficile de savoir s'ils vivent bien, si les contrats rentrent à flot ou s'ils se retrouvent parfois pendant deux ou trois mois sans travail.

Quant aux Québécois qui travaillent moins, cela ne veut pas nécessairement dire qu'ils font tous du temps partiel. La proportion de travailleurs québécois qui font du 35 heures semaines est peut-être plus élevée que dans d'autres provinces où l'on fait plus de 40 heures semaines. C'est un facteur à prendre en compte.

Quant à ceux qui font du temps partiel, c'est souvent un choix de vie que je ne condamne certainement pas. Si des mères peuvent avoir la chance de trouver un boulot à trois jours semaine et passer plus de temps avec leur enfant, tant mieux (idem si c'est le père qui peut le faire). Et attention... certaines personnes ne peuvent faire que du temps partiel. Quelqu'un où je travaille ne pouvait travailler que 21 heures semaine à cause d'une maladie dégénérative. C'est déjà beau que ce type ait travaillé aussi longtemps (il a dû quitter récemment d'ailleurs).

Et encore là, même où je travaille, certains postes sont des emplois permanents, mais à 4 jours semaine ou même 3 jours semaine. Un poste qui était un 5 jours semaine a été aboli récemment pour être transformé en un 4 jours semaine.

Moi je connais des médecins qui font deux jours/semaine. Et c'est pas parce qu'on a aboli leur poste. Je connais aussi des radiologues qui partent 4 mois en vacances...

Cherrybee a écrit:

Personnellement, plutôt que d'aller chercher des articles de journaux qui sont toujours tendancieux, il vaudrait mieux baser son jugement et ses comparaisons sur des statistiques fiables du genre de celles-ci :  http://www.stat.gouv.qc.ca/

Là, on y trouve une foule de renseignements fort intéressants.


Ce que je trouve également très intéressant dans ce site, c'est par exemple les documents "Statistiques économiques internationales "Le Québec dans le monde" que l'on peut consulter en PDF ou par tableau, et qui donne les comparatifs économiques du Québec par rapport à chaque pays du monde.

Cherrybee a écrit:

Moi je connais des médecins qui font deux jours/semaine. Et c'est pas parce qu'on a aboli leur poste. Je connais aussi des radiologues qui partent 4 mois en vacances...


quand des personnes travaillent ainsi de leur propre chef il n'y a pas de problèmes... par contre quand tu es habitué à travailler plus et que tes heures se retrouvent réduites il n'y a rien de très encourageant! si cela ne convient pas la personne lache son travail et... ne reçois pas de chomage... bref le Québec est un paradis d'emplois à temps partiels qui ne font que gonfler artificiellement les stats de créations d'emplois...

le meilleur exemple est le nombre de temps partiel chez les infirmières... résultat un nombre impressionnant d'infirmiéres à l'emploi mais une efficacité du milieu de travail médiocre, un épuisement affolant, des infirmières qui doivent faire 2 ou 3 hopitaux pour avoir une semaine de travail normale!!

bref incompréhensible comme logique de fonctionnement

Mon médecin fait deux jours PAR MOIS !!! C'est son affaire; elle a deux enfants, est chef de médecine générale à Charles-LeMoyne (et enseigne peut-être encore à l'université). Sans compter qu'elle fait sa part d'urgence à la clinique en bas.

Euh... disons qu'elle a peut-être choisi une qualité de vie et c'est bien son droit. Ce n'est pas ce que les gens veulent au Québec ? Une qualité de vie ?

Cherrybee a écrit:

Ce que je trouve également très intéressant dans ce site, c'est par exemple les documents "Statistiques économiques internationales "Le Québec dans le monde" que l'on peut consulter en PDF ou par tableau, et qui donne les comparatifs économiques du Québec par rapport à chaque pays du monde.


Quand on vit au Canada, une des premières choses à faire est de cesser de comparer avec les autres pays, en particulier avec la France. Quand une personne est au chômage au Canada, ça ne lui apporte rien de savoir que c'est pire ou meilleurs ailleurs. La situation économique au Canada est morose/stagnante, et c'est avec ça qu'il faut faire.

pigkiller a écrit:
Cherrybee a écrit:

Moi je connais des médecins qui font deux jours/semaine. Et c'est pas parce qu'on a aboli leur poste. Je connais aussi des radiologues qui partent 4 mois en vacances...


quand des personnes travaillent ainsi de leur propre chef il n'y a pas de problèmes... par contre quand tu es habitué à travailler plus et que tes heures se retrouvent réduites il n'y a rien de très encourageant! si cela ne convient pas la personne lache son travail et... ne reçois pas de chomage... bref le Québec est un paradis d'emplois à temps partiels qui ne font que gonfler artificiellement les stats de créations d'emplois...

le meilleur exemple est le nombre de temps partiel chez les infirmières... résultat un nombre impressionnant d'infirmiéres à l'emploi mais une efficacité du milieu de travail médiocre, un épuisement affolant, des infirmières qui doivent faire 2 ou 3 hopitaux pour avoir une semaine de travail normale!!

bref incompréhensible comme logique de fonctionnement


Je suis d'accord avec toi, Pigkiller pour ce qui concerne les personnes à temps partiel obligatoire. En revanche, permets-moi d'être beaucoup plus  circonspecte en ce qui concerne les infirmières. C'est justement sur ce problème que nous travaillons et je crois que tu serais surpris des revendications de certaines. Et comme de bien entendu, ceci est compensé par celles pour qui ce métier est un vrai sacerdoce et qui, effectivement travaillent presque jusqu'à l'épuisement.

Ensaimada a écrit:

Euh... disons qu'elle a peut-être choisi une qualité de vie et c'est bien son droit. Ce n'est pas ce que les gens veulent au Québec ? Une qualité de vie ?


C'est exactement cela. Une partie des Québécois travaillent moins et gagnent moins que dans d'autres provinces canadiennes, mais ils ont une qualité de vie :)

Quand on a un revenu de médecin ou d'infirmier, on peut se permettre de travailler moins pour améliorer sa qualité de vie. Mais pour la plupart des Québécois qui n'ont pas un tel revenu, travailler moins signifie perte de qualité de vie.