Accoucher à Santiago

Salut,
Mon fiston est né dans la clinique Indisa.
Les remboursements dépendent de la couverture santé contracté.
Chaque assurance à un contrat avec une clinique.
Les autres cliniques réputées de qualité, mais chères, sont Clinica alemana et la clinica las condes.
saludos

Bonjour chileonline,

Merci beaucoup pour cette info.

Si tu as besoin de plus d'infos encore...

Au Chili les hopitaux n'ont pas bonne réputation car ils attirent la population la moins dotée. Les meilleurs services sont donc dans les cliniques (délais d'attente, attention portée au patient, batiments etc etc...) c'est dans les cliniques que les services gynécologie prendront le plus de temps pour les futurs parents.

La Clinica Alemana est très réputée en effet comme l'a dit chileonline. Le mieux est encore de demander conseil au medecin qui suit habituellement le patient.

Donc mieux vaut eviter le public pour terminer....mais c'est pas donné forcement.

Bonjour
Combien coute un accouchement - la réponse est difficile car elle ne se pose pas en ces termes. Lorsqu'on est résident (temporaire ou définitif) au Chili (donc avec un RUT), il est indispensable de cotiser a 2 choses (retraite et Santé)
Les différents organismes de santé privés(nombreux et très bénéficiaires) possèdent des cliniques. Donc lorsqu'on choisit un organisme on est affecté à une liste de cliniques (et même une liste de médicaments) afin que le remboursement soit maximum. Plus on est riche, plus on peut se permettre de dépenser sur un plan de santé et plus les cliniques sont prestigieuses. Parfois c'est l'employeur qui choisit et impose l'organisme de santé (donc la liste des cliniques). Toutes les cliniques ne sont pas excellente en tout - ainsi la clinique Alemana a une bonne réputation pour son département obstétrique, Davila pour les yeux et las Condes pour les infections respiratoires - en fait un vrai casse-tête !!
Sans couverture aucune la clinique Alemana facture plus de 1000 usd par jour selon les info de la cfe (caisse des Français à l'étranger).
Enfin, les hôpitaux public (ou plus précisément l'hôpital San Jose) au centre de Santiago que je connais mieux (car Alexandra mon épouse y a travaillé plusieurs mois) peuvent être très bon ou très mauvais suivant les services, et cela tient beaucoup au Médecin chef de service. Ainsi la Dialyse à l'hôpital San Jose fonctionne bien car l'investissement personnel de la direction de ce département est bon, cela est moins vrai pour le diabète par exemple. (accouchement je ne sais pas)
Enfin le taux de natalité est élevé au Chili ce qui permet à l'ensemble des organismes d'avoir une bonne connaissance en obstétrique.
A bientôt

Bonsoir,

Je suis sur le point de souscrire, en plus de ma cotisation obligatoire a l'isapre, a la CFE.
Me le conseillez vous?
Concernant la maternité, soins des enfants et hospitalisation, remboursement de mèdicaments, certains d'entre vous auraient-ils des experiences a partager?
D'avance, merci.
Cordialement,
Raphaele

Bonjour à tous,
Arrivés au Chili le 29 juillet dernier (2012) après 9 mois de congés sabbatiques dont 3 mois de voyage en Amérique, nous venons nous installer à Santiago car j'ai pu obtenir un transfert (qui n'est pas une expatriation; i.e. j'ai un contrat local) de mon entreprise ici.

Nous avons un petit souci sur ce sujet couverture santé : ma femme est enceinte de presque 2 mois, par conséquent, l'Isapre liée à mon entreprise n'accepte pas notre inscription, et ils m'ont indiqué qu'il en serait de même pour toutes les autres (à confirmer !).

Après quelques heures d'analyses de la CFE et des entreprises proposant les packages CFE+complémentaire+assurances diverses auxquelles j'ai demandé des devis, il s'avère que les frais liés à la grossesse et à l'accouchement ne seront pas couverts non plus.

On m'a indiqué qu'une option serait le système de santé publique FONASA avec un convenio "PAD" permettant le choix libre des lieux, dans la limite des accords passés entre la FONASA et ces lieux (cabinets, cliniques, centres de santé, etc.).

Mes frères et soeurs également expatriés (Hong-Kong et Shanghai) m'ont indiqué que des assurances permettaient une couverture sans pré-condition ni délai de carence, là-bas. Mais je ne sais pas si ce genre d'assurance existe au Chili.

Des expatriés que nous avons rencontrés ici nous ont déjà donné le contact d'un gynéco de la clinica alemana qui a suivi leurs grossesses et accouchements. Il semble sympa et bien disposé à nous orienter vers de bons lieux, c'est déjà ça.

Voilà, nous sommes bien embêtés car pour un premier enfant, dans un autre pays, nous préfèrerions avoir une couverture optimale.

Merci beaucoup pour l'aide et conseils que vous pourrez nous apporter.

Bonjour
Merci pour ce message car il pose la question pertinente de la couverture santé pour les conjoints lorsqu'un des deux cotise localement.

Lorsque vous travaillez au Chili l'employeur demande souvent si vous êtes marié ou non sous le régime Chilien, et lorsque cela n'est pas le cas l'employeur vous fait donc cotiser de façon individuelle à la couverture maladie.
Il faut savoir qu'environ 21% du salaire est consacré aux cotisations salariales (Retraite + sante) et l'employeur a environ 6% de charge (patronale) en plus.
Le conjoint se retrouve en difficulté car il n'est pas couverts par celui qui travaille, il n'est pas marié aux yeux de la loi Chilienne, donc pas couvert en terme d'ayant droit direct (les enfants passeront avant lui).

Que faire :
1)    Assurance privée internationale
Cela coute une petite fortune, et ces assurances fonctionnent souvent avec 2 règles :
a)    Le rapatriement – cela couvre souvent des choses relativement limitées (c'est-à-dire le rapatriement à Paris en cas de problème) afin que la Secu Française prenne à son tour en charge le patient à l'arrivée sur le sol Français. On comprends aisément que l'accouchement n'est pas pris en compte car l'accès est interdit aux femmes ayant plus de 8 mois de grossesse… 
b)    L'accord avec des partenaires locaux : Si la couverture est internationale, l'assurance privée se couvre avec des plafonds – ainsi les cliniques locales pourront facturer à leur guise, lorsque le plafond est dépassé il faudra payer en monnaie locale les dépassements. On payera donc l'assurance internationale (ses frais de gestions et son bénéfice) + l'assurance locale (indirectement) + le dépassement des plafonds.

2)    Fonasa
Fundo national de salud (c'est la gestion étatique de la santé) au Chili. On se retrouve pris en charge par l'état Chilien, les critères de confort sont différents ici et en France, mieux vaut savoir à l'avance sur quoi on s'aventure.

3)    Trouver un travail coute que coute ou se marier
C'est dur à dire mais ce sont peut-être les solutions à regarder. Si on arrive à trouver un travail, on est sauvé car du salaire découle l'assurance maladie, si on se marie le plan médical de celui qui travaille profite à son conjoint.

En conclusion, dans ma vision des choses, je vois donc l'embauche, le mariage ou le retour en France avant l'accouchement. Merci pour vos réflexions car ce sujet concerne nombre de personnes.

Cordialement

Pour ma part, j'ai fait légaliser notre acte de mariage en France: d'abord par le service de légalisation du ministère des affaires étrangères, puis par le consulat général du Chili à Paris.
En arrivant ici, cet acte doublement légalisé a été légalisé une 3ème fois : c'est le service de mobilité de mon entreprise qui s'en est chargé auprès des autorités compétentes chiliennes.

Par la suite, j'ai reconnu que ma femme n'avait pas de revenus "à elle", au Chili ou ailleurs, et qu'elle dépendait donc entièrement de moi sur le plan financier.
Ceci était, je pense, plutôt valable pour le visa de "dépendant", mais je pense que ceci permet aussi le rattachement pour les systèmes de santé.
En l'occurrence, l'ISAPRE proposée par mon employeur n'a pas posé de question quant au pays où nous nous sommes mariés.
En espérant que ce ne soit pas un oubli qui soulève de nouvelles surprises, mais peut-être avaient-ils déjà récupéré/eu confirmation de l'acte de mariage légalisé.

Sinon, nouvelles pour notre cas :
1) l'ISAPRE propose une couverture à partir du 22ème mois, en gros, quand les examens réalisés à cette date auront permis de confirmer que ce n'est pas une grossesse à problème, et donc qu'elle ne leur coûtera pas trop cher.
2) La FONASA ne permet de s'inscrire au convenio PAD qu'à partir de la semaine 37 (parfois 36), soit presque à la fin de la grossesse : pas très intéressant.

Mais nouvelle question pour nous : que faisons-nous en attendant la semaine 22: pouvons-nous nous inscrire à la FONASA pour avoir au moins une couverture santé de base (et on paiera le suivi de la grossesse de notre poche si hors du publique), puis basculer sur l'ISAPRE ou incompatibilité ?

J'ai oublié de préciser dans mon premier message que j'ai aussi posé la question à la Sécu française directement pour savoir si nous avions une couverture les 3 mois qui suivent notre arrivée comme nous étions inscrits avant notre départ, j'attends leur réponse.

A suivre donc...

Ce qui me parait étrange est le fait que vous êtes marié, qu'un de vous travaille et que le foyer ne soit pas couvert. Qui plus est, madame étant sur un visa dépendant...
C'est bizarre !!!

A suivre...

On peut avoir la couverture de la Fonasa, comme pour tout résident, dès que nous aurons nos RUT (j'ai mon temporaire, le temporaire de ma femme arrive demain, mais je ne sais pas s'ils suffisent pour s'inscrire), mais j'aurais préféré avoir une Isapre, mais comme ma femme est enceinte alors que nous demandons l'inscription (à l'Isapre), ça bloque, enfin, ça bloque partiellement : ils nous proposent une couverture à partir de mi-novembre.

C'est donc pour la période d'ici là que je me demande ce que je vais faire... Fonasa, Sécu française ??