Billet réservé / pas de Visa

Il n'y a pas de renouvellement dans la foulée. C'est 90j, puis 180j de carence et encore 90j (du moins pour les Français)

Ah...Donc ca veux dire que j'ai 90 jours pour trouver un travail et ainsi avoir un visa alors ?

beedj a écrit:

Ah...Donc ca veux dire que j'ai 90 jours pour trouver un travail et ainsi avoir un visa alors ?

Non parce que pour trouver un travail il faut une autorisation de résidence. peut être par le biais du mariage ou du pacs, mais ça me semble assez tiré par les cheveux en si peu de temps

http://www.cgbresil.org/index.php/fr/co … ?task=view

Donc en si peu de temps les options qu'il me reste, sont de repartir après 90 jours, ou vivre illégalement au Brésil pendant 90 jours de plus ! S'ils me laissent entrer...
Optimistme --> gone
Inquiétude --> lvl 99

beedj a écrit:

Donc en si peu de temps les options qu'il me reste, sont de repartir après 90 jours, ou vivre illégalement au Brésil pendant 90 jours de plus ! S'ils me laissent entrer...
Optimistme --> gone
Inquiétude --> lvl 99

Je te déconseille l'illégalité si tu veux revenir de façon stable.

En plus tu aurais une gosse amende à payer pour avoir le droit de prendre ton avion de retour.

Bien, donc est-ce que la douane à mon arrivée au Brésil me laissera entrer dans le pays avec ce billet, ou dois-je leur dire que je n'ai pas de retour booké encore ?
J'imagine qu'il faut justifier que j'ai bien les moyens de payer un biller retour dans ce cas...

Ensuite si j'ai bien compris, je ne suis pas autorisé à travailler, à moins d'avoir une autorisation de résidence.

Le contrôle d'entrée au Brésil est fait par la police fédérale, et non par la douane.
Ils ne demandent normalement que le passeport et rien d'autre, du moins suivant mon expérience.
Pas besoin de présenter son billet d'avion.
Comme la police fédérale brésilienne est informatisée, il est possible que les compagnies aériennes leurs fournissent ces informations et qu'ils n'ont pas besoin de contrôler les billets de retour pour cette raison.

Je sais qu'ils vérifient certaines données en digitant votre nom sur leur ordi.

En tous les cas, ne leurs mentez pas...

Il faut aussi remplir une déclaration de bagages accompagnés.
Le formulaire est distribué dans l'avion.

A la douane, vous avez deux options de sortie: rien à déclarer, ou bagages à déclarer.

Si vous choisissez la sortie "rien à déclarer", vous recevrez soit un signal vert ou rouge.
Dans le cas de signal rouge, vos bagages seront fouillés méticuleusement.

Si vous avez quoi que ce soit qui doit être déclaré à la douane, je vous conseille fortement de ne PAS risquer l'option "rien à déclarer".

Officiellement, le signal rouge ou vert serait aléatoire...en réalité un douanier vous observe et choisit les bagages à fouiller en fonction de son flair et de son expérience.
Ne le risquez pas car ils sont vraiment très futés.

NB: @talochman: je suis très étonné que la compagnie aérienne ait accepté de vous vendre un billet avec retour non booké ou à une date ultérieure aux 90 jours de séjour légal au Brésil, car, en cas de déportation pour séjour dépassant le séjour légal, la compagnie aérienne peut être responsable pour vos frais de rapatriement.

Pour compléter emilien ...

1/ Même quand on a le signal "vert" des fois on est mis de côté pour être fouillé.

2/ Si le billet est modifiable avec frais, la compagnie peut vendre ce qu'elle veut. Sinon elle prend effectivement un risque: payer les frais de refoulement PLUS une amende (pour elle) de 10.000 R$

3/ J'ai vu des agents de la PF scruter les billets de retour ET les moyens de subsistance quand ils sont en face de passagers arrogants et/ou qui présentent mal (le look baba-cool crado est formellement déconseillé) . Ils peuvent sans se justifier accorder moins, voire refouler.

@benj77:

1/ Même quand on a le signal "vert" des fois on est mis de côté pour être fouillé.

A Cumbica, j'ai remarqué qu'ils y a une astuce pour éviter cela: le douanier de faction a un interrupteur caché derrière la cloison et, en appuyant sur cet interrupteur, il fait passer le voyant au rouge, à sa guise, en plus du système de choix aléatoire.
Il peut donc aussi décider quels sont les bagages à fouiller.

Beedj,

tu as tout faux sur toute la ligne !!

tu ne pourra pas partir de France avec un billet d'avion dont le retour et dans 5 mois si tu n'a pas les visas te le permettant...
Lors de ton enregistrement au comptoir de la compagnie, l'agent vérifiera ton droit à séjour et comme tu n'en a pas il refusera de te faire embarquer, à moins que tu change ta date de retour contre paiement de frais d'une valeur de 100 €

Ensuite,  si tu arrivais à embarquer, en arrivant au Brésil, il n'y aura pas de soucis...tu peux bien arrivé au Brésil avec un retour dans 6 mois, cela ne veut pas dire que tu va rester 6 mois au Brésil, tu peux très bien sortir du pays pendant 3 mois et aller en Argentine, Chili avant de revenir reprendre ton vol au départ du Brésil.....tu me dira alors pourquoi la compagnie risque de m'interdire l'embarquement en France ? pour la simple raison qu'elle ne veut pas prendre le risque de te voir expulser à ton arrivée au Brésil, avec prise en charge des frais à sa charge + amende pour elle,  sauf si tu montre à l'agent de comptoir tes réservations pour un des pays limitrophes du Brésil, prouvant que tu ne restera pas la totalité de ton séjour au Brésil..


Pour ta recherche de travail, tu pourra y croire et prier avec "Jésus e se deus quiser"...il te sera difficile de trouver quoique ce soit même dans l'hôtellerie...n'étant pas marié, si tu l'avais, tu aurai pu demander un visa pour rapprochement familial auprès de l'ambassade du Brésil à Paris ce qui aurait été un plus mais cela n'est pas ton cas et le visa de travail est délivré qu'à des personnes ayant des diplômes équivalent à un BAC +5 / +8 et des frais de dossier sont à charge du futur employeur (4000€), donc tu comprendra que des cuisiniers, serveurs, chef de rang, maître d'hôtel, réceptionniste etc, ne sont pas des métiers demandant une qualification spécifique et la priorité sera toujours donnée aux millions de Brésiliens
chômeurs avant de faire venir des "gringo"


Une dernière chose, pour éviter aussi un refoulement à ton arrivée au Brésil, tu arrive seule, non accompagné....munie toi d'une réservation dans un hôtel de SP ou une lettre de ta copine qui mettra dessus son n° de téléphone portable, son adresse et indiquera que tu dormira chez elle pendant la durée de ton séjour au Brésil et, car la PF peut te demander ce genre de document et en cas d'absence dans le cas extrême pourra te refuser l'entrée au Brésil pour le motif que tu n'a pas de moyen de subsistance suffisant  pour rester au Brésil !!!

Il y a une chose que je ne parviens pas à comprendre, qui est redondante à chaque fois qu'on parle du Brésil.

C'est cette insouciance qui pousse des voyageurs à acheter leur billet, à programmer leur vie à venir AVANT de s'informer un minimum.

Qui partirait dans ces conditions aux USA? (par exemple)

On ne le répétera jamais assez: le Brésil est un pays policé, avec des règles qu'on doit respecter.

Oubliez les poncifs du passé.

Ne tenez pas compte de ce que des optimistes professionnels - dont beaucoup de brésiliens ignorants des lois qui régissent les étrangers (ou pas très bien intentionnés qui vous embarquent sur des galères) - vous disent.

Allez à la source: les textes législatifs sur les sites officiels.

Merci beaucoup chicobrasil et benj77 pour ce retour à la réalité.

J'ai pris un peu à la légère ce séjour au brésil visiblement, c'est ma nature insouciante qui m'a laissé penser que comme en France tu peux débarquer et avoir l'accès à l'emploi (même des aides en France btw)...

...bref, j'ai une dernière option qui peut éventuellement fonctionner, à voir si les dieux sont avec moi !

Sinon je devrais changer mon billet !

Merci en tout cas pour vos conseils et petits tips, au pire des cas j'attends 2013 l'ouverture d'un certain palace a São Paulo, et ferais en sorte de me faire transférer (ça c'est tout à fait réalisable !).

La meilleure option serait de te marier, tu pourrai ainsi demander un visa permanent de 10 ans auprès du consulat du Brésil à Paris, mais cela sera à faire uniquement si tu désire aller t'installer au Brésil, car lorsque tu déposera ta demande, il faudra te rendre au Brésil dans les 90 jours qui suivront l'obtention et ensuite y rester au minimum 12 mois....pour le marché du travail, celui-ci est réservé aux Brésiliens en priorité ce qui est logique, la même chose existe en France

Ensuite depuis le mois de juillet, le Brésil a renforcé les contrôles en arrivée et aussi les conditions d'obtention des visas, fini le bon temps ou les "gringos" arrivaient en pensant qu'ils étaient les rois et pouvaient enfreindre les lois..

J'ai pris un peu à la légère ce séjour au brésil visiblement, c'est ma nature insouciante qui m'a laissé penser que comme en France tu peux débarquer et avoir l'accès à l'emploi (même des aides en France btw)...

Tu as vu ça où?

Même des étudiants étrangers très pointus, qui ont eu toute leur formation universitaire en France, qui en plus ont des qualifications très particulières, demandées par des employeurs qui leur proposent un contrat, sont reconduits à la frontière en ce moment! (circulaire Guéant)

Ce n'est possible qu'entre ressortissants de l'UE (avec pas mal de démarches mais effectivement ensuite il y a égalité de traitement, surtout entre pays de l'espace Schengen)

Mais un Brésilien qui voudrait se poser en France... Même en simple touriste, c'est galère pour rentrer: il y  a pas mal de refoulés parce que "pas assez de ressources" ou "pas d'attestation de logement" qui doit être cosignée par le Maire... et certains (dont le mien) refusent systématiquement.
C'est d'ailleurs pour cela que les Brésiliens, sourcilleux à juste titre, pratiquent la réciprocité. Surtout que l'émergence de leur classe moyenne développe un tourisme intérieur qui les fait moins dépendre des gringos.

Quant à avoir un contrat de travail, il ne faut pas rêver. Alors effectivement il y a des sans papiers qui font la plonge dans des restaus, par exemple. 1000 euros par mois pour 60h par semaine et s'ils l'ouvrent, c'est la porte parce que dix sont près à prendre leur place. Et même ça, de moins en moins parce qu'on commence à flanquer des PV aux employeurs esclavagistes.

Voila la réalité du travail au Brésil et l'embauche de "gringo"... seul les postes de hauts niveaux sont recherchés en dehors du Brésil

http://oglobo.globo.com/emprego/14-dos- … z1eWHgHNTp

Excellent article, Chicobrasil. Cela remet les choses en places.

Quand j'aurai vaincu ma paresse légendaire, je ferai un post spécifique dont j'espère qu'il demeurera peu ou prou en tête de liste, pour que d'autres cessent de rêver  au point de prendre des engagements, de se payer un billet voire de démissionner (à la limite) de leur emploi actuel, dans l'idée de se poser au Brésil comme un toucan atterrit sur un papayer... avec le sentiment que tout s'arrangera comme sur des roulettes.

Je reprendrai cet article en citant sa source.

il n'y a pas de terres à conquérir....tout est compliqué ou que l'on aille, même dans un pays à 5% de croissance, il est illusoire que l'on trouvera un boulot rapidement sauf si on crée son emploi....

chicobrasil a écrit:

il n'y a pas de terres à conquérir....tout est compliqué ou que l'on aille, même dans un pays à 5% de croissance, il est illusoire que l'on trouvera un boulot rapidement sauf si on crée son emploi....

Mais en plus il y a les critères LÉGAUX.

Au Brésil on n'entre pas comme on veut pour faire ce qu'on veut, même avec de la volonté, même avec de la bonne foi.

Cela fut (il y a très longtemps), cela n'est plus.

Après moult recherches et prises de contacts, la situation n'est pas si mauvaise que ça.
Je vais bien rester à São Paulo pour les 5-6 mois prévus, et en arrivant j'ai des entretiens de prévu, notamment avec des écoles où je serais en mesure d'enseigner le français, ainsi qu'avec la chambre de commerce franco-brésilienne. A voir si cela peut aboutir à quelque chose, mais apparemment ce sont des possibilités qui ne nécessitent pas de visa de travail (ou soumises à des conditions particulières).
Ma copine m'a confirmé par des exemples d'amis étrangers ayant réussi de cette manière, et qui ont eu la gentillesse de me transmettre leurs contacts. Ceux-ci se débrouillent en donnant un maximum de cours (par des écoles ou individuellement) et touchent autour de 3000 R$ par mois.

Aussi, il est tout à fait possible de rester 180 jours d'affilée. Il suffit d'aller voir la police avant la fin des 90 jours, et de demander de prolonger son séjour de 90 jours supplémentaires, d'après un policier brésilien ami de la famille cela ne pose pas de problèmes.

Bon, si cela ne se passe pas comme prévu, je n'oublierais pas de poster ici mon échec, mais ca semble plutôt optimiste pour le moment!

beedj a écrit:

Après moult recherches et prises de contacts, la situation n'est pas si mauvaise que ça.
Je vais bien rester à São Paulo pour les 5-6 mois prévus, et en arrivant j'ai des entretiens de prévu, notamment avec des écoles où je serais en mesure d'enseigner le français, ainsi qu'avec la chambre de commerce franco-brésilienne. A voir si cela peut aboutir à quelque chose, mais apparemment ce sont des possibilités qui ne nécessitent pas de visa de travail (ou soumises à des conditions particulières).
Ma copine m'a confirmé par des exemples d'amis étrangers ayant réussi de cette manière, et qui ont eu la gentillesse de me transmettre leurs contacts. Ceux-ci se débrouillent en donnant un maximum de cours (par des écoles ou individuellement) et touchent autour de 3000 R$ par mois.

Aussi, il est tout à fait possible de rester 180 jours d'affilée. Il suffit d'aller voir la police avant la fin des 90 jours, et de demander de prolonger son séjour de 90 jours supplémentaires, d'après un policier brésilien ami de la famille cela ne pose pas de problèmes.

Bon, si cela ne se passe pas comme prévu, je n'oublierais pas de poster ici mon échec, mais ca semble plutôt optimiste pour le moment!

tu peut rêver, personnellement je ne crois en rien à ton histoire de gagner 3000 R$ par mois sans visa de travail, surtout dans un pays ou le droit du travail est respecté par les employeurs qui s'exposent à des amendes jusqu'à 30 000 R$ pour avoir embauché  quelqu'un sans le déclarer....tous les jours tu as des employeurs qui sont condamnés pour ce genre de chose suite à des dénonciations....

Ensuite avoir des entretiens est une chose, par contre ils n'aboutirons pas car tu n'a pas de visa, et ton visa devra faire l'objet d'une demande auprès des autorités par les entreprises, la démarches prendra 3 à 6 mois et tu devra aller à Paris le récupérer...entre temps tu sera illégal après tes 3 mois sur place et l'entreprise ou l'organisme ne pourra pas verser quoique ce soit....tu verra, j'attends la suite de ta part....

Avoir des entretiens d'embauche et être embauché, dans tous les pays du monde, c'est hélas deux choses très différentes.

Si tu es français il n'y a pas de possibilité de prolonger au delà des 90j maxi à l'entrée. La PF ne fait pas plus ce qu'elle veut en dehors des lois que la police de n'importe qu'elle autre pays où règne la démocratie formelle!

T'accorder une prolongation c'est, pour l'agent qui en prendrait la responsabilité, se mettre hors la loi en "signant" son délit puisque le tampon comme les transcriptions informatiques sont individualisées.

En outre, durant tes premiers 90j, tu n'as pas le droit de travailler. Donc tu es dans l'illégalité et ton employeur aussi... ça augure mal de la suite pour avoir un poste dans des conditions sinon optimales du moins simplement acceptables.

Effectivement, si tu vas dans certains coins du Brésil comme Belém où rien ne marche selon les règles, où l'économie est encore informelle à 50-60%, oui sans doute que tu pourras "tenir" un peu: je connais un Français qui est là bas, qui vit plus ou moins clandestinement sans se faire remarquer et qui cavale après des cours de langue soit en préceptorat, soit même dans quelques collèges privés, à la vacation, pour faire des remplacements ou tester la mise en place d'une filière avant qu'on embauche les bons enseignants qui eux seront... dans les clous. Seulement il n'est pas payés 3.000 R$ par mois, loin de là, ils n'a aucune garantie, il ne tient que parce qu'il est collé à sa copine brésilienne issue d'une "bonne famille": il en dépend totalement pour la vie de tous les jours, ce qu'il gagne lui permet tout juste de subvenir à ses besoins strictement personnels. C'est hors sujet mais je doute que ça puisse durer longtemps, l'harmonie d'un couple, dans ces conditions.

A mon avis tu es victime d'un trait de caractère brésilien finalement sympathique. Si on t'aime bien on a envie que ça marche pour toi, on évacue instinctivement les problèmes et on abonde dans le sens que tu souhaites. Oui "chez nous tout finit par s'arranger"

On n'aime pas dire "non" au Brésil, jusque dans les moindres détails. Plutôt que de dire "désolé, je ne sais pas" quand quelqu'un demande son chemin dans la rue, souvent on l'envoie n'importe où, pas par malice ou intention de nuire mais pour "ne pas lui faire de la peine"

C'est d'ailleurs vrai pour pas mal de trucs qui concernent les embrouilles entre Brésiliens, entre le "jeitinho" et le recours à un bon despachante... pour eux effectivement, ça s'arrange. Un procès qui s'éternise, une autorisation qui se fait attendre, etc. et le coup de téléphone donné par la bonne personne à la bonne personne et au bon moment débloque parfois tout. mais s'il arrive que ce soit sans contrepartie, c'est rarement le cas. On finit presque toujours par devoir "rendre" d'une façon ou d'une autre.

Seulement si un bon despachante peut présenter les choses sous un aspect plus favorable, accélérer les processus de décision, il ne peut pas changer le plomb en or... sauf à remplacer le plomb par de l'or en payant très cher et ça ne demande pas que des moyens mais aussi un certain savoir faire: savoir combien payer, à qui, à quel moment, selon quelle procédure. Jouer avec les subtilités des lois et des règlements oui, les tourner carrément, c'est autre chose.

Pour nous étrangers, c'est plus ardu. Un agent de la police fédérale est passé par un concours très sélectif (rien à voir avec les gros durs des PM), il est très bien payé, assuré de trouver un emploi encore plus rémunérateur qu'il pourra cumuler avec une retraite prise tôt et il ne va pas risquer de perdre tout ça pour des clopinettes: dans cette police, la corruption est rare et quand elle se trouve, très chère. Il ne se mouillera (si tu en trouves un) que pour une énorme somme d'argent, ou parce que quelqu'un de très haut placé qui s'intéresse à toi , qui est susceptible de lui faire des recommandations ad hoc et de le couvrir le lui a suggéré.

N'oublie pas non plus que contrairement à ce qui se passe chez nous en France, les policiers brésiliens, comme ceux des USA, ont le droit de "provoquer à commettre un délit": on te laisse entendre que oui, ça peut s'arranger, on te laisse t'enferrer dans un mécanisme de corruption et quand les preuves sont suffisantes on t'arrête pour ça. Tu as versé le fric qui est confisqué, tu dois verser une énorme amende en plus, tu fais de la taule (parce que la corruption est tellement omniprésente que des fois on fait un exemple saignant porté à la connaissance du public pour calmer la colère qu'elle engendre)... et bien sûr tu n'obtiens pas satisfaction.

Ca, c'est 90% des chances que tu sois dans ce cas: les propos lénifiants par sympathie.  Il reste 10%... Qu'on te fasse venir pour te promettre monts et merveille, t'embringuer dans une escroquerie ou une arnaque dont tu ressortiras "à poil". Ou te vider de tes compétences, en quelque sorte tu formes quelqu'un et une fois que le citron est pressé, on le jette. 

Crois-moi, au Brésil il vaut mieux respecter la loi: même comme ça, c'est déjà assez compliqué.

Cela dit tu as l'air d'avoir plus la tête sur les épaules que d'aucuns que je ne citerai pas nommément. Tiens nous au courant si tu persistes, de tes succès si tu en as (après tout on ne te souhaite que de réussir dans tes projets) et de tes échecs éventuels.

Le but n'est pas de ricaner devant ces derniers si par malheur ils surviennent, ni de jouer les Cassandre, mais de faire avancer le Schimblick pour tous. Cordialement.

Bonjour,

Me voilà à São Paulo dans notre petit appartement avec ma copine.
A mon arrivée, aucun souci de visa ou de billet retour, on ne m'a posé absolument aucune question. Sur les conseils de Chicobrasil, j'ai quand même prévu un document écrit par ma copine, sorte d'attestation de domicile et de prise en charge.
Ensuite, arrivé à São Paulo, je rencontre la famille de ma copine, très accueillante, qui ont organisé un réveillon à Salvador, génial, puis retour à São Paulo.
J'ai passé des entretiens et des tests dans plusieurs écoles de langues. Et au final, une école m'a retenu, je suis payé R$30/ heure plus R$5 de transport. A l'heure actuelle je fais 23h/ semaine, ce qui me fait un salaire tout a fait correct. Bon évidemment je n'ai pas de contrat, je suis payé en espèces.
A part ça, mon billet retour est en Juin, donc je vais entre temps passer à la police fédérale après mes 90 jours sur place, et normalement il ne devrait pas y avoir de souci pour prolonger mon séjour de 90 jours.
Sinon je changerais mon billet retour, si besoin !