Ouvrir un restaurant à Rio

je pense m'installer à rio fin d'année et j'aimerai y ouvrir un resto. Des infos sur des agences spécialisées dans la recherche de locaux à louer? Est ce que comme en france, il y a achat d'un fond de commerce ou comme j'ai pu entendre uniquement loyer à payer?  Merci pour toute info
Mich

Bonjour Mich,

Bienvenue sur Expat.com! :)

Vous pourriez aussi poster une annonce dans la rubrique logement - bureaux, commerces, restaurants des petites annonces Rio de Janeiro.

Je vous souhaite bonne chance et tous mes voeux de réussite,
Christine

Mich, tu blagues ou quoi?
Tu as un visa qui te permet de travailler ou tu comptes l'obtenir en moins de 3 mois?
Il faudra que tu nous expliques comment tu feras.
Et ton restaurant, tu vas l'ouvrir n'importe où à Rio?
Et le loyer, tu as une idée de ce que cela va te coûter?
Et comment tu vas arranger quelqu'un qui se porte garant? (fiador)
Soyons un peu plus sérieux, vas sur place à Rio un mois ou deux, informes-toi sur les meilleurs endroits et les chances de succès au lieu de venir poser des questions sur un forum.
J'espère aussi que tu débrouilles bien en portugais, sinon, c'est (encore plus) mal barré.

Le rêve est permis, mais il doit d'abord faire l'objet d'une évaluation et respecter certaines procédures administratives.

Déposer sur la table 150 000 R$ en cash soit 70 000 € sera la première des obligation pas pour acheter :rolleyes: mais simplement pour déjà demander un visa d'investisseur, cette somme sera à déposer auprès de la banco Central do Brasil

En parallèle il faudra savoir attendre en France (6/8 mois minimum) avec patience après dépôt de ton dossier au Brésil via un avocat brésilien spécialiste en la matière,  la décision du Ministère du Travail. Une fois la délivrance du visa (qui n'est pas gratuit, environ 5000€ de frais), alors tu pourra commencer à prospecter sur place et mettre en route ton projet, tu disposera de 2 ans pour le faire..

Autre possibilité pour toi dans un premier temps, venir au Brésil comme touriste pendant 3 mois, prendre la température du pays, voir si cela te convient, peser ton investissement financier que ton projet te demandera et ensuite commencer tes démarches....mais dés aujourd'hui de donner des noms d'agences susceptibles de t'abreuver d'annonces de vente ne sert à rien, à part de donner une idée de prix, sans connaître la ville, tu ne saura pas si l'endroit proposé est rentable ou pas, s'il est bien situé ou pas, si le prix est "gonflé ou pas" etc....

en marge de ton projet, il faudra penser à te loger, prévoir des disponibilités financières pour les premiers mois sur place etc.. donc tous ces éléments sont à prendre en considération


fait un tour ici, http://bresildemarches.blogspot.com pour ce qui concerne le visa d'investisseur


un restaurant au Brésil sur Rio de taille moyenne, d'une cinquantaine de place se négocie dans les 300/500 000 R$ (150/250 000 €) pour le fond de commerce, à cela il faudra prévoir les frais de vie pour les 6 premiers mois (billet d'avion, logement, déplacement), de visa etc... soit un budget d'environ 15 000€ supplémentaire et surtout il sera faux de croire qu'avec moins on peut réussir surtout sur RDJ..

Bonjour...

Peut être qu'il serait intéressant de détailler ce qu'est un "fiador"; Je ne suis pas sûr de le faire sans erreurs ponctuelles, aussi je laisse la parole aux autres.

+1 pour les indications de chicobrasil.

J'ajoute que je connais des Français qui se sont retrouvés dans la mouise à Macapa, parce que leur argent consigné à la banque centrale n'a pas été facilement débloquée. De ce fait ils ont raté deux opportunités magnifiques.

Argent d'avance, reins et nerfs solides en plus de la patience: ce sont les données incontournables faute de quoi on se plante.

Fiador = caution

lorsque l'on fait un contrat de location ou autre, bien souvent on demande un "Fiador", c'est à dire quelqu'un qui pourra se porter caution en mettant en jeu des biens personnels.

Les biens personnels apportés en garantie seront liés à la durée du contrat et jusqu'à son terme, en cas de non payement de loyer pendant 3 mois, le créancier expulsera son locataire rapidement en moins de 5 jours et fera une procédure de saisie des biens qui sera mis à exécution dans un délai très court.

Le fiador se confond-il avec le "cobrador" dans les affaires de légalisation de signature impliquant des transactions? (NB: au Brésil on vous demande des signatures légalisées pour un oui ou pour un non, quand en Europe cette procédure a quasiment disparu).

Le fiador se confond-il avec le "cobrador" dans les affaires de légalisation de signature impliquant des transactions?


J'ai pas très bien compris. Un "cobrador", c'est quelqu'un qui réclame un paiement dû. (du verbe cobrar: recevoir ce qui est dû, récupérer ce qui est dû).
La légalisation de signatures est effectivement très souvent réclamée pour éviter les faux.
Il faut tout d'abord enregistrer sa signature (en présentant ses documents d'identité originaux) dans un "cartorio de notas", (plus ou moins équivalent à une étude de notaire).
Pour faire légaliser la signature apposée sur, par exemple, un contrat, il faut présenter ce document au dit cartorio de notas qui comparera la signature avec l'original déposé.
Si elles sont identiques, le cartorio de notas certifiera, moyennant payement,la signature comme authentique en y apposant  un timbre, un cachet du cartorio de notas et une signature du responsable.
Le fiador, c'est tout autre chose: c'est celui qui se porte garant pour une autre personne en s'engageant à payer à sa place en cas de carence. Ce n'est d'ailleurs pas limité au seul cas des locations, cela peut aussi s'appliquer aux emprunts par exemple.

J'espère que les modérateurs me pardonneront le double post, mais j'ai trouvé le texte trop long pour un seul post.

En effet, je voudrais compléter ce que Chicobrasil a écrit par quelques conseils pour les investisseurs.

Je précise que mon expérience se limite à 2 ans de vie à Rio et à 18 ans à São Paulo, Capitale et intérieur.
Le Brésil est immense, il y a de grandes différences entre les états, il se peut donc que ce j'écris ne soit pas vérifié dans des états autres que ceux que je connais bien. (RJ et SP)

Il y a quelques pièges dans lesquels il ne faut pas tomber:

- Croire que tout est facile au Brésil: c'est le contraire, tout est plus difficile qu'en Europe et ce pour plusieurs raisons comme: beaucoup de lois et règlements, concurrence exacerbée, mentalité différente de la mentalité européenne, etc...

- croire qu'être européen est un avantage: c'est le contraire, il y a beaucoup de professionnels compétents au Brésil, sans compter qu'ils ont des facilitées innées dans le domaine du commerce et marketing.Il faut plusieurs années de vie au Brésil à un européen pour maîtriser cela.

- croire qu'on va s'enrichir: il est plus facile de perdre de l'argent au Brésil que d'en gagner.

- croire que le brésil a besoin de la culture et de la connaissance que l'on a: hormis quelques domaines très spécialisés, (informatique de haut niveau, recherche, ...), il y a certainement des personnes aussi compétentes au Brésil.
Les universités brésiliennes ont une excellente réputation au niveau mondial et il y a beaucoup de personnes qui font des études de haut niveau. Le Brésil est un pays émergeant et dynamique.

- oublier qu'au Brésil, on est livré totalement à soi-même(surtout dans les grandes villes): au Brésil, il n'y a pas toutes les protections sociales qu'on a en Europe: pas de chômage, pas de soins de santé valable sauf si on paye, pension misérable, ...etc..
Les brésiliens compensent cela un peu par une solidarité au sein de la famille.
Mais être seul au Brésil (ou seulement avec une famille à charge), c'est terriblement difficile et peu sûr.

Bref, avant d'investir au Brésil, il faut être extrêmement prudent et s'entourer d'informations sérieuses (étude de marché, expérience de vie sur place, etc...)

Si vous n'avez pas fait vos preuves en Europe comme investisseur à succès, inutile d'essayer au Brésil, les chances sont bien moindres qu'en Europe.

De tous les expats au Brésil, j'en connais qu'un seul qui s'en est vraiment bien tiré, mais ce fût grâce à des appuis politiques de la famille de sa femme.
Il est marié à une brésilienne dont la famille est dans la politique.
Il a été mis au courant de projets immobiliers futurs méconnus du public et a investi dans des terrains dont il savait qu'ils allaient prendre une plus-value considérable (valeur multipliée par 20).

Emilien il faut se mettre à la page !!!!

si tu as un emploi déclaré, que tu as plus de 12 mois d'activité et que tu es licencié, tu as droit à 6 mois de chômage à taux plein....

si tu es déclaré et que tu travaille 30 ans, tu as droit à une retraite à taux plein, c'est à dire équivalente à ton dernier salaire.

Si tu n'a pas de "plano de saude" et que tu tombe malade ou tu te blesse tu sera pris en charge à 100% par le gouvernement via les "posto de seguro", bien évidemment ce ne sera pas le grand luxe des cliniques Française ou autre mais tu sera soigné quand même.

pour le reste je suis ok....

Quand on vient au Brésil pour un projet, on sera le seul maitre à bord, et il ne faudra pas compter sur personne que ce soit administrativement, juridiquement et financièrement....Financièrement il faudra bien calculer son budget car pas d'autre financement possible que ce que l'on aura en poche..

J'ai pas très bien compris. Un "cobrador", c'est quelqu'un qui réclame un paiement dû. (du verbe cobrar: recevoir ce qui est dû, récupérer ce qui est dû).
La légalisation de signatures est effectivement très souvent réclamée pour éviter les faux.
Il faut tout d'abord enregistrer sa signature (en présentant ses documents d'identité originaux) dans un "cartorio de notas", (plus ou moins équivalent à une étude de notaire).


Ma question était effectivement très mal posée parce qu'à Belém, cartorio et cobrador sont souvent une seule et même personne qui pratique les deux activités.

"Sorte de notaire"... sauf qu'en France si vous vous faites arnaquer par un notaire ou s'il commet une erreur, leur Chambre compense intégralement s'il est défaillant, et assez facilement. Au Brésil... (je dis cela pour les lecteurs de passage)

Si tu n'a pas de "plano de saude" et que tu tombe malade ou tu te blesse tu sera pris en charge à 100% par le gouvernement via les "posto de seguro", bien évidemment ce ne sera pas le grand luxe des cliniques Française ou autre mais tu sera soigné quand même.


Tu n'as sans doute jamais dû avoir recours au SUS ou anciennement à l'INPS...Tant mieux pour toi.:)
J'ai dû faire des radiographies de la tête pour des problèmes de sinusite.On faisait la file dans la salle de radiographie, c'était un jeune d'une quinzaine d'années qui s'occupait de tirer les radiographies.
Avant que ce soit mon tour, on a amené une victime d'un accident de la route avec fracture ouverte de la jambe, l'os sortait de la chair et il saignait. On a tiré plusieurs radiographies de sa jambe, puis on m'a fait mettre le visage dans son sang pour tirer mes radios...
Plus récemment, un de mes amis dans la quarantaine a été hospitalisé car il ne se sentait pas bien. Deux jours après, il est mort à l'hôpital: cause de la mort: inconnue...Pas une preuve de compétence, il me semble.
En cas de gros pépin de santé (cancer par exemple), sans "plano de saude", on est cuit.

Pour la pension, je vais vérifier pourquoi ma petite amie, qui est pensionnée et à cotisé et travaillé toute sa vie, reçoit une pension tellement faible qu'elle est obligée de continuer à travailler.

NB: je ne suis pas un grand spécialiste en législation comme chicobrasil, mais en ce qui concerne la pension, je crois que l'expat qui perd son visa permanent pour s'être absenté pour plus de 2 ans du Brésil perd aussi son droit à recevoir sa pension, même s'il a travaillé de nombreuses années au Brésil.

+ 1 pour les service public de santé encore qu'il s'améliore considérablement (mais on part de très bas) et que c'est très hétérogène d'un état à l'autre.

Exemple, pour les chimios à Belém... il y a un certain nombre de protocoles budgétisés. D'où listes d'attentes parfois de plusieurs mois donc condamnation à mort et corruption pour que le dossier soit un peu "remonté"

Bel effort: les "farmacias populares" pour les gens à bas revenus. Sinon on paye cash les médocs, plus chers qu'en France.

J'ai vérifié avec mon amie la situation exacte car au Brésil, tout est compliqué:
Pour le soi-disant chômage (seguro desemprego), c'est pas la joie.
C'est plutôt une petite aide financière qu'autre chose.
En effet, on peut la recevoir si on est licencié après au minimum 6 mois d'emploi, avec inscription dans la carte de travail.
Il s'agit de 3 (6 mois d'emploi) à maximum 5 (24 ou plus mois d'emploi) paiements mensuels (le nombre de paiements dépend du temps de travail) variant de R$ 717,12 a R$ 1.019,70, soit de 318 à 453 euros...pas même suffisant pour payer un loyer à São Paulo.
Quant à la pension, cela dépend de la valeur qu'on cotise, mais ce n'est en aucun cas le dernier salaire, (très) loin de là.
NB: Mon amie a ajouté en riant: "sauf si on est député ou ministre"...
La pension peut varier de R$ 545,00 jusqu'à R$ 3.689,66 au maximum, soit de 242 à 1640 euros max.

J'ai vérifié avec mon amie la situation exacte car au Brésil, tout est compliqué


En France ce n'est pas triste non plus! :lol:

Pour la retraite, dernier salaire mais plafonné... sauf régime spéciaux au Brésil.

Salut,
Tu va bien ?
J'ai vu à la télé 2 reportages sur un couple de français qui ont ouvert une resto avec quelques chambres à Buzios. Je ne sais pas où il en sont de cette expérience, mais tu pourrais peut-être les contacter , car d'après ce que j'ai compris çà ne s'est pas passé comme ils espéraient !!
Cordialement
Marie-Agnès

Personnellement je pense qu'ils ont mis la clef sous la porte :( car de mémoire ils n'avaient aucun visa RNE ni d'investisseur pour se lancer dans cette aventure et étaient arrivée en bateau au Brésil et "flashé" sur une affaire sans rien connaitre au métier de restaurateur ni être informé sur les formalités administratives...

J'ai vu un reportage ou ils étaient déçus car çà ne se passait pas comme ils avaient imaginé ( mais on voyait qu'ils ne connaissaient pas le pays !!), puis un autre ou ils semblaient aller mieux; ayant visité leur site , je leur ai écrit et n'ai reçu aucune réponse.Quoiqu'il en soit, l'idée était que notre ami qui a posé la question ne fasse pas les mêmes erreurs qu'eux.Mais vous donnez des renseignements précieux.C'est bien.

Monter une affaire au Brésil est aussi difficile qu'en France, avec la langue et l'administration en plus.....et sans compter que l'aspect financier est l'élément principal.

Oui, bien sûr, de toute façon faire des projets professionnels et encore plus commerciaux n'est pas concevable avant d'avoir déjà vécu dans le pays, et donc passé par les visas touristiques...
Une fois qu'on parle la langue et qu'on est imprégné des "coutumes locales" y compris administratives..on peut y réfléchir...mais je pense plus de candidats que de réussites.., surtout dans ces branches; çà me semble souvent utopique et risqué.

salut

bonjour, Maxime , vous êtes sur un forum, sur une discussion entamée concernant en plus le Brésil; soyez gentil pour entamer un dialogue de choisir un endroit fait pour çà...mille merci, bonne journée