Europe : la relation France et Allemagne, mouvementée et indispensable

Le couple franco-allemand est depuis longtemps le principal moteur de lUnion européenne. Une fois de plus, et en temps de crise, il semble simposer comme un leader providentiel. Jean-Dominique Giuliani livre ses analyses sur cette relation parfois mouvementée, mais indispensable à lUnion.
http://www.canalacademie.com/ida7622-Fr … euvre.html

L'amitié franco-allemande est une pure fabrication politique entre deux peuples que tout oppose. L'homme égalitaire latin et l'homme autoritaire germanique forment un couple impossible qui ne partage rien, hormis les fondamentaux de base de l'européanité. Le projet fédéraliste européen tel que le proposent certains hommes politiques est voué à l'échec tant il éclipse la diversité anthropologique du continent. Il a fallu des siècles de conflits et de diplomatie aux nations européennes pour inventer progressivement des modes de fonctionnement apaisés entre leurs cultures sociologiques rivales, et il est illusoire de vouloir refaire le chemin en sens inverse en seulement quelques années. L'échec économique cuisant de la politique monétaire commune dans les pays du sud de l'Europe en est l'illustration. Avoir voulu imposer à des peuples méditerranées un modèle économique allemand qui leur est foncièrement étranger fut une erreur lourde de conséquences.

http://www.agoravox.fr/actualites/europ … ens-103839

Amitié franco-allemande: une invention politique devenue un piège

http://famille-allemande.blogs.nouvelob … noree.html

L'amitié franco-allemande fut une création politique de l'après guerre aux fins pacificatrices. Universaliste et égalitaire, la culture française l'a profondément intégrée, finissant par oublier que l'Allemagne est un pays d'essence différentialiste concevant le lien comme une domination de l'autre.

Voulue par les fondateurs de la France libre puis de la IVe République, cette relation d'amitié avec le peuple voisin s'est étendue à l'ensemble de la population française, à travers les opérations de jumelage, de coopération économique, universitaire et culturelle. La mondialisation des sociétés à la fin du XXe siècle n'a fait qu'accentuer la tendance.

Pourtant il faut se souvenir que l'Allemagne est un pays d'essence différentialiste et autoritaire, de par le type de structure familiale qui la peuple de façon très homogène sur l'ensemble de son territoire. Le protestantisme, religion de l'inégalité fondamentale des hommes dans la prédestination, n'est pas né par hasard en Allemagne. La construction d'un Etat commun à tous les Allemands, notion à laquelle les cultures différentialistes autoritaires sont fortement réticentes, s'est faite logiquement de façon très tardive et dans une atmostphère de très forte tension morale et sociale, culminant dans les années 1935 à 1945.

Dans son livre Les couples mixtes et leurs enfants en France et en Allemagne (Paris, Armand Colin, Bibliothèque européenne des sciences de l'éducation,1995, 267 p.) Gabrielle Varo propose une vue d'ensemble de la réalité familiale «mixte» en France et en Allemagne. Elle aborde ce thème dans sa dimension juridique, statistique, nationale, culturelle et linguistique, et étudie les identités des conjoints de nationalités différentes et de leurs enfants.La contribution de Gunter Gebauer (chapitre 7) est éloquente à l'égard des représentations de la différence culturelle, traitant des modes d'éducation institutionnels et familiaux. En posant la question du comportement qu'induit une des deux cultures en situation de contact avec l'autre, Gebauer constate que l'attitude informelle de la culture allemande conduirait l'Allemand à assimiler la culture étrangère, alors que l'attitude plus formelle de la culture française conduirait le Français à vouloir préserver et imposer ses propres déterminations culturelles (p. 107).



Cette hypothèse se vérifie dans l'expérience de nombreux intellectuels franco-allemands. Beate Collet, de l'institut de recherche en sciences sociales de Hamburg, confirme ce point : « La tradition nationale allemande, plutôt ethnique et culturelle, propose aux immigrés une alternative entre la mise à l'écart et l'assimilation culturelle. La tradition française, en revanche, plus politique et institutionnelle, permet plus facilement aux immigrés de participer à la société tout en préservant certaines de leurs spécificités culturelles dans la vie privée. Il semblerait que l'autre aspect de l'hypothèse formulée plus haut renvoie au fait que la culture allemande, par son essentialisme (postulant une origine commune des Allemands), ne peut faire autrement que d'assimiler l'autre culture ou la rejeter, tandis que si la culture française demande à l'autre culture d'assimiler la culture nationale commune, elle intègre plus facilement ce qui est étranger. » (Collet Béate. Varro Gabrielle (dir.), Les couples mixtes et leurs enfants en France et en Allemagne. In: Revue française de sociologie. 1996, 37-3. pp. 492-494. http://www.persee.fr/web/revues/home/pr … _37_3_5727).



Ce qui vaut pour les immigrés en Allemagne vaut pour toute relation à l'autre, qu'il s'agisse d'amitié ou d'amour à l'échelle individuelle, ou de relation globale à l'échelle de deux peuples. L'inconscient allemand différentialiste et inégalitaire considère l'autre comme a priori différent, et n'a le choix qu'entre l'exclure ou l'assimiler, c'est-à-dire l'amener à partager ses propres principes de vie.



Ne pouvant historiquement éliminer la France, l'Allemagne ne peut pas concevoir d'autre possibilité que de l'attirer dans son modèle. Modèle principalement économique, car il est clair d'emblée que les deux pays ne se rejoindront jamais sur le plan linguistique, culturel et politique. L'Allemagne considère donc comme une évidence, et même une nécessité, que la France se range à son fonctionnement économique rigoureux, discipliné et efficace, notamment sur le plan monétaire. On comprend mieux alors la domination systématique de l'Allemagne à chaque étape de la construction européenne. Marie-France Garaud, qui fut proche conseillère de Georges Pompidou puis de Jacques Chirac, l'a bien compris en fréquentant l'univers politique allemand. C'est ce thème qu'elle développe dans Impostures Politiques, son livres de mémoires paru l'an dernier. Elle cerne remarquablement la problématique de l'euro, centrale pour comprendre l'Allemagne, qui pour des raisons de politique intérieure liée à la réunification voulut la monnaie unique (et non la France comme on tend trop souvent à le croire)



Nous laissons Edouard Husson, historien spécialiste de l'Allemagne, conclure par cette phrase magnifique : « les élites françaises connaissent mal ce pays avec lequel elles prétendent construire un " couple ". Elles en ignorent notamment une règle essentielle. Quand un étranger vient leur proposer un projet, les Allemands répondent généralement : " Oui, mais nous faisons comme cela et naturellement vous êtes d'accord ". Une fois l'acceptation esquissée, l'affaire est close ».

forturic a écrit:

Cette hypothèse se vérifie dans l'expérience de nombreux intellectuels franco-allemands. Beate Collet, de l'institut de recherche en sciences sociales de Hamburg, confirme ce point : « La tradition nationale allemande, plutôt ethnique et culturelle, propose aux immigrés une alternative entre la mise à l'écart et l'assimilation culturelle. La tradition française, en revanche, plus politique et institutionnelle, permet plus facilement aux immigrés de participer à la société tout en préservant certaines de leurs spécificités culturelles dans la vie privée.


Je me marre quand je lit ça 20% des Allemands sont d'origine étrangère,9%de la population est étrangère.
il suffit de regarder les resto,les club ,associations d'étranger notablement turcs.
A savoir si le modèle français marche mieux en France qu`en Allemagne , c'est à voir,il suffit de regarder dans les prisons , c'est pareil .
LŽintégration  marche mieux ici, qu'en France, ce qui veut pas dire qu'il y a pas de problème.Il y en a mais ça prend rarement le caractère violent comme en France.D'ailleurs je me demande pourquoi la France fait des misères aux immigrés légaux.Quand la loi change , ils ne sont pas réintégrer d'office, il doit tout recommencer à zéros.Et puis pourquoi 20% des français votent front nationale à ton avis.

   jean  luc ;)

A Jean-Luc: ta réaction épidermique est compréhensible mais n'a aucun fondement. L'intégration d'une population dans un pays ne se juge pas sur des clichés de restaurant, mais sur des critères scientifiques. Il ne suffit pas d'affirmer des impressions, il faut justifier ce que l'on écrit par des références. Le point de vue de Beate Collet est celui d'un chercheur spécialiste dans le domaine. Il ne s'agit pas ici d'antigermanisme primaire, mais d'une réflexion confrontant plusieurs sciences humaines, en vue de comprendre l'échec inéluctable de l'Europe et de la relation France-Allemagne construites de façon absurde.

L'immigration est ancienne et a toujours été volumineuse en Allemagne, pays de type souche autoritaire/inégalitaire qui a un besoin impératif d'un groupe paria à désigner comme cible de ses propres divisions inconscientes (ce que les spécialistes appelle "la schizophrénie fondamentale du protestantisme"). Le Japon et les Basques par exemple ont eu le même comportement vis-à-vis des Barakumin et des cagots respectivement (E.Todd, le destin des immigrés, Seuil, Paris 1994, p.220). En Allemagne, les Turcs constituent ce groupe objet de la ségrégation naturelle. Le taux de mariage mixte de cette population avec celle du pays d'accueil, seul critère valable admis par les démographes pour juger de l'intégration réel d'une population immigrée, est inférieur à 10% et en baisse constante, alors qu'il atteint plus de 50% pour les Yougoslaves, dont la structure anthropologique exogame permet une bien meilleure intégration en milieu différentialiste autoritaire allemand (E.Todd, op.cit, p.210-211).

La France est l'exact inverse anthropologique de l'Allemagne, un pays majoritairement égalitaire et individualiste, rejetant l'autorité. Son passé universaliste en est le témoignage. Les populations d'Afrique du Nord connaissent une intégration remarquable en France, avec plus de 30% de mariages mixtes, alors que rapportées à la population d'accueil elles sont au moins deux fois plus nombreuses que les Turcs en Allemagne (E.Todd, op.cit. p.340). Ce qui ne veut nullement dire que leur présence ne rencontre aucune difficulté, bien au contraire. Le gouvernement Sarkozy, de type autoritaire sécuritaire, est arrivé au pouvoir par hasard dans une période de vide idéologique alors qu'il ne correspond en rien au modèle historique nucléaire égalitaire de la France. Il est indéniable que ce gouvernement anti-démocratique, raciste et violent a une action particulièrement négative vis-à-vis des étrangers. On ne peut qu'espérer un sursaut démocratique des Français en 2012.

Un autre point significatif de l'exclusion de l'étranger par le fond anthropologique allemand est le fait que l'Allemagne est de loin en Europe le pays qui tolère le moins la double nationalité, pourtant reconnue comme étant un critère fondamentale d'intégration réussie des étrangers. La loi allemande, si l'on met de côté une modification récente mais marginale car très restrictive, est la seule en Europe à interdire complètement la double nationalité. Elle oblige l'étranger à renoncer à sa culture d'origine, ce qui pose d'énormes problèmes d'intégration aux Turcs. Ce fait est logique: nul part en Europe on ne retrouve de manière aussi démographiquement puissante et homogène un fond anthropologique aussi différentialiste, qui ne supporte pas la double culture chez un même individu (E.Todd, op.cit, p.222-223). En France à l'inverse, la double nationalité est logiquement acceptée, depuis fort longtemps. La tentative absurde d'un ministre sarkozyste de la remettre récemment en question a affronté un flot massif de critiques, et a été retirée immédiatement.

Le vote Front National en France est la conséquence complexe de plusieurs facteurs, eu premier rang desquels l'immense creux idéologique dans lequel s'est inscrit la vague sarkozyste (E.Todd, après la démocratie, Seuil, Paris 2010). La dilution dans l'utopie européenne de l'idée de Nation absolument consubstantielle à la France explique en grande partie ce vide. L'idéologie frontiste est en quelque sorte une nouvelle religion. Mais son succès protestataire n'est qu'une façade: confrontée à la perspective d'un président du FN en 2002, les Français se sont massivement regroupés autour des valeurs de la République. Géographiquement en outre, si l'on met de côté les régions du Sud-Est méditerranéen et de l'Est parisien où le vote frontiste est la conséquence de l'extrême concentration d'immigrés, les régions de prédilection du Front National sont celles dont le fond anthropologique différentialiste est proche de celui de l'Allemagne, à savoir principalement l'Alsace.

J'espère avoir répondu à ton questionnement.

je te remercie des deux texte que tu as écrit .La seule référence que J'ai n'est pas dans les livres,mais dans 22 ans d'expérience en Allemagne, ou j'ai vu la société changer.
La différence est énorme,avant les travailleurs étrangers hors union avez les statut de "gastarbeiter"(travailleurs invité)travail et tais toi.C'ètais le droit du sang,maintenant tout enfants née en Allemagne,devient allemand donc binational, avec une nuance les enfants d'étrangers hors union devrons choisir à l'age de 23 ans entre la nationalité allemande et celles de leurs parents, quand à ceux de l'union européenne , la double nationalité est reconnue maintenant.Les parents peuvent devenir allemand maintenant. Le fait de choisir entre deux pays ou parents ça pose un vrais problème aux enfants,j'étais confronté à ce problème, mes filles sont franco-allemandes.La loi n'est pas parfait, mais dans le droit allemand c'est une avancée majeur, et non marginal comme tu le dit.Je dit que l'intégration est en marche,je parle pas des mariages, mais il suffit de regarder les poste qui sont occupé maintenant dans les entreprise par des jeunes issus de l'immigration.

jean  luc  ;)

Fils d'immigrés, Turcs d'Allemagne

Devant la diversité de leurs parcours, il est impossible de désigner les Turcs d'aujourd'hui simplement comme des "travailleurs immigrés" ou des "étrangers". Beaucoup se considèrent déjà comme allemands, et leur réussite professionnelle les a propulsés hors du ghetto social des immigrés. Exemples et témoignages.
"Nous sommes les nouveaux Allemands !", dit la star du hip-hop Aziza, qui a toujours refusé quelque signe d'oppression que ce soit, à commencer par le foulard. Terminées aussi les vieilles lamentations sur l'identité déchirée. Les "nouveaux Allemands" ne sont plus assis passivement entre deux chaises culturelles : ils en ont plusieurs et passent de l'une à l'autre sans problèmes ni complexes. Le domaine culturel n'est pas le seul où s'exerce leur percée. En politique, la figure la plus connue est celle de Cem Özdemir, "Souabe d'Anatolie" et député vert depuis 1994. Vural Öger, lui, représente un autre type de réussite où se mêlent politique et esprit d'entreprise : le directeur de l'agence de voyages Öger Tours est aussi l'initiateur d'une fondation pour la promotion de projets interculturels et le seul membre étranger délégué du gouvernement à la commission nationale sur l'immigration.
En littérature, l'un des talents les plus reconnus est celui d'Emine Sevgi Özdamar. La jeune femme enchante les lecteurs allemands par l'inventivité de son langage, dans lequel elle fait passer hardiment les mélodies et les images de la langue turque. "Puisque la langue n'a pas d'os, on peut la retourner dans tous les sens", dit celle qui a renouvelé la puissance de création de l'allemand et qui est aussi comédienne (elle a notamment travaillé à Paris avec Benno Besson sur le Cercle de craie caucasien). L'exploitation d'un double talent va d'ailleurs souvent de pair avec la double nationalité : que l'on pense par exemple aux réalisateurs Hussi Kutlucan et Fatih Akin, qui sont eux aussi comédiens, ou à Tayfun Bademsoy, acteur et directeur de l'agence de casting "Foreign Faces", unique en son genre en Allemagne.
Quant aux musiciens turcs, ils sont présents dans tous les styles, spécialement la pop et le hip-hop (voir Kanakster dans "Music Planet", samedi 23 juin à 00.15), et les DJs font une entrée en force dans les clubs. Les noms de DJ Harkan, Rafet el Roman et Tarkan sont désormais bien connus des jeunes Allemands.

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La jeunesse turque en Allemagne

Evoquant son adolescence, Türkan Gültepe déclare : "J'ai eu de la chance". Aujourd'hui âgée de 30 ans, cette directrice de communication est fière de la vision des choses de ses parents : "Ils avaient le sens des réalités." Au lieu d'économiser tout leur argent pour se bâtir une existence ultérieure en Turquie, ses parents ont investi en Allemagne dans la formation de leurs enfants. "Nous étions six enfants, mais nous avons eu tout ce qu'il nous fallait. Mes parents ont veillé à ce que nous ne soyons pas marginalisés." Ils assistaient aux réunions de parents d'élèves, ils surveillaient nos devoirs, ils ont voulu que leur fille aille jusqu'au bac, puis lui ont ouvert les portes de l'université.
Quand Türkan Gültepe dit qu'elle a eu de la chance, elle pense aussi à la situation qui règne à Neukölln, le quartier de Berlin où elle a grandi : "A l'époque, Neukölln n'était pas comme aujourd'hui. Dans ma classe, les enfants étrangers se comptaient sur les doigts d'une main." Aujourd'hui, Neukölln, comme Kreuzberg, autre quartier berlinois, est marqué de l'empreinte de familles d'immigrants turcs. "Le fossé s'est creusé entre les riches et les pauvres", déclare cette jeune femme germano-turque, chargée de la communication de l'hôtel Intercontinental de Berlin.

Cem ÖZDEMIRCem Özdemir, député au Bundestag (Verts), a passé sa jeunesse en Souabe. Fils d'immigrants turcs, il était alors l'exception. Lorsqu'il déclara, en CM1, qu'il comptait aller jusqu'au bac, nouvelle exception. Plus exceptionnel encore, il fut le premier représentant des "Allemands de fraîche date" à être élu député, puis secrétaire au Bundestag. Dans son bureau, le téléphone n'a plus arrêté de sonner, se souvient celui qui se qualifie de "Souabe d'Anatolie". Ce député des Verts au Bundestag se souvient que beaucoup se demandaient ce que fabriquait ce Turc assis à côté du président du Bundestag. "Beaucoup ne savaient pas qu'il faut avoir la nationalité allemande pour exercer une telle fonction."

Gültepe et Özdemir ont "réussi", comme d'autres enfants de la deuxième et troisième génération, certains d'entre eux sont présents dans le documentaire d'ARTE "Fils d'immigrés - Turcs d'Allemagne". Désormais, on les trouve dans tous les secteurs de la société allemande, qu'ils soient jeunes entrepreneurs, artistes, sportifs, médecins, enseignants ou architectes.
Cependant, seule une fraction des enfants et des petits-enfants des premiers immigrants turcs est parvenue à s'intégrer parfaitement dans la nouvelle société. Les raisons en sont multiples. Fréquemment, les familles pensaient retourner au pays, et c'est dans cette optique qu'elles économisaient. Avec cette idée en tête, il n'était pas nécessaire d'épouser le "pays d'accueil", d'apprendre la langue, de s'informer sur les us et coutumes. Dans ces conditions, on ne s'attachait pas particulièrement à favoriser l'intégration des enfants.

Mais il serait totalement erroné de ne chercher les raisons de ces problèmes que chez les seuls "travailleurs hôtes" (Gastarbeiter). Les responsables politiques allemands ont manqué tout autant de chances d'intégrer ces nouveaux citoyens. Récemment, le sixième rapport familial demandé par le gouvernement allemand faisait apparaître au grand jour que les hommes politiques se comportent encore comme si la plupart de ces immigrés allaient repartir.

Les résultats de cette politique d'intégration manquée sont particulièrement visibles dans des quartiers comme Kreuzberg. Comme le note une travailleuse sociale d'origine turque, on peut y naître et y mourir sans avoir jamais parlé un mot d'allemand. Les voisins parlent turc, comme le boulanger, le charcutier, le médecin ou le personnel de l'agence de voyage ; les programmes de radio et de télévision viennent directement de Turquie via la parabole, presque tous les quotidiens turcs sont vendus au kiosque à journaux. Et même la publicité parle turc : cet "ethnomarketing" permet de cibler directement les 2,2 millions de personnes qui constituent la plus grande communauté d'immigrants en Allemagne.
Dans ces quartiers marqués par l'immigration, l'éducation et la formation professionnelle sont dans une situation souvent catastrophique, même si, sur l'autre versant, les étudiants turcs sont toujours plus nombreux dans les amphis allemands, même si le Centre d'études turques d'Essen a récemment constaté que leur nombre a doublé au cours des dix dernières années, pour dépasser les 23.000.
Plus d'un cinquième des jeunes Turcs quittent l'école sans diplôme, proportion à rapprocher des 9% à peine chez les jeunes Allemands. Le Centre d'Essen constate un recul du nombre de Turcs en formation. Les jeunes filles turques doivent souvent renoncer à leurs ambitions professionnelles, pour des raisons familiales et culturelles. Plus de la moitié des adolescentes turques est sans formation, bien que beaucoup d'entre elles soient fortement motivées. Les chercheurs du Centre d'Essen expliquent ce phénomène par le foyer familial : les parents ne sont généralement pas en mesure d'appuyer les efforts de leurs enfants, n'étant eux-mêmes pas familiarisés avec le système allemand d'éducation et de formation. Il s'agit souvent de familles ouvrières, dépourvues des ressources nécessaires pour permettre à leurs enfants de suivre une qualification professionnelle, mais aussi de familles qui ne connaissent pas les nombreuses aides publiques dont elles pourraient bénéficier.
Pour y remédier, il faut développer d'intenses efforts d'information et de communication. Et à cet égard, les écoles auraient un rôle non négligeable à jouer. Mais les enseignants sont complètement dépassés par la situation - en particulier dans des quartiers " sensibles " comme Kreuzberg. Nulle trace d'une compétence interculturelle des enseignants ; rares sont ceux qui, pendant leurs études, sont formés à travailler dans une classe avec une forte proportion d'élèves d'origine étrangère.
Autre problème redoutable, la maîtrise défectueuse de l'allemand. Des enseignants toujours plus nombreux doivent se rendre à l'évidence : les connaissances linguistiques de leurs élèves turcs, loin de s'améliorer, vont en se dégradant. Les raisons identifiées ont trait à la ghettoïsation de l'habitat et à la présence envahissante des médias de langue turque. Divers projets d'intégration ont été lancés pour améliorer la situation. Pour le moment, les instances scolaires et les politiques en charge de l'éducation nationale considèrent que c'est le bon dosage qui compte. A leur sens, il faudrait que les enfants d'immigrants suivent des cours aussi bien en allemand que dans leur propre langue, et que ces cours débutent dès la maternelle. Autre idée : attaquer les problèmes à la racine, au sein de la famille. En Turquie, l'éducation des enfants est l'affaire des femmes. Compte tenu de la tendance, toujours plus marquée depuis des années, à aller se fiancer dans le pays d'origine, le problème de la langue resurgit à chaque génération. Des cours de langues dispensés à ces jeunes femmes turques leur faciliteraient, à elles-mêmes et à leurs enfants, l'intégration dans la société allemande. Özdemir, député vert, y voit lui aussi une approche à ne pas négliger. De son point de vue, il faudrait qu'à l'avenir tous les étrangers suivent des cours de langue. Évoquant d'autres aspects juridiques en rapport avec la nationalité et la naissance, il souligne que "le seul moyen de s'intégrer, c'est de ne plus se sentir comme dans un pays d'accueil."
Mais il ne s'agit pas de balayer d'un revers de main la langue et la tradition turques. Comme le dit Türkan Gültepe, "dans certaines familles, l'allemand est la seule langue pratiquée. Or je pense qu'il est enrichissant de maîtriser deux langues, d'avoir grandi dans un autre pays et de s'être frotté à deux cultures. Je pioche dans les deux cultures et je me brasse ainsi ma propre culture."

Britta Meyer (ARTE TV Magazin)
lire la suite ici 

contrairement à toi ,moi je refuse de dire que la politique allemande est un échec, en encore plus l'étude d'un groupe ethnique par rapport á un autre.
il y a des individus qui s'intégreront  et d'autre pas.
Pour moi l'intergration est en marche, elle n'est pas égale partout car tous le monde n'avance pas au même pas.

jean  luc ;)

forturic a écrit:

Géographiquement en outre, si l'on met de côté les régions du Sud-Est méditerranéen et de l'Est parisien où le vote frontiste est la conséquence de l'extrême concentration d'immigrés, les régions de prédilection du Front National sont celles dont le fond anthropologique différentialiste est proche de celui de l'Allemagne, à savoir principalement l'Alsace.


Ce raisonnement ne tient pas,car comment expliquer qu'en Allemagne les extrémistes du NDP,DVU ne font "que 4%"avec un srutin favorable aux petit partis, alors que l'Alsace avec un scrutin majoritaire á 2 tours, dont trés favorable aux grand partis fait environ 20-25% des voix.

jean  luc ;)

forturic a écrit:

Un autre point significatif de l'exclusion de l'étranger par le fond anthropologique allemand est le fait que l'Allemagne est de loin en Europe le pays qui tolère le moins la double nationalité, pourtant reconnue comme étant un critère fondamentale d'intégration réussie des étrangers. La loi allemande, si l'on met de côté une modification récente mais marginale car très restrictive, est la seule en Europe à interdire complètement la double nationalité. Elle oblige l'étranger à renoncer à sa culture d'origine, ce qui pose d'énormes problèmes d'intégration aux Turcs.


bonjour  concernant la double nationalité , j'ai le plaisir de dirent a tous les couple mixte membre de l'union européenne que l'on peut avoir la nationalité allemande sans renier sa nationalité d'origine a condition d'être membre de l'union européenne, nos enfants binationaux n'aurons pas a choisir à l'age de 23 ans entre père et mère.
Mais en ce qui concerne les étrangers hors union á l'age de 23 ans ils devrons choisir . Cet semaine le Bundestag a rejeter un nouveaux texte de loi concernant la double nationalités pour les étrangers hors union.
Ce n'est pas la société civile allemande qui est contre,ce sont les politiques qui le sont.
code de la nationalitée allemande ,et implication pour les binationaux  franco-allemand
bonne lecture
jean  luc ;)

Pour comprendre l'hostilité profonde de l'Allemagne à la binationalité, et la tendance compulsive des administrations allemandes au meurtre identitaire des enfants binationaux: d'après E.Todd, Le destin des Immigrés, Ed.Seuil, Paris, 1994:
"Café-au-lait ou judéo-chrétien, le sang mêlé crée en milieu différentialiste (Allemagne, Autriche, Israël, Japon, Suisse alémanique, Pyrénées Basques et Catalanes, Italie du Nord) une angoisse plutôt qu'un soulagement. [...] Le lien parents-enfants rend la séparation des pères et des enfants issus de relations sexuelles interraciales difficile. [...]La mentalité souche n'arrive pas à oublier que le "métis", éternellement défini comme extérieur au groupe [allemand] par une partie de son ascendance, n'est pas moins éternellement défini comme membre du groupe par une autre partie de son ascendance. [...] L'obligation de renoncer à sa nationalité d'origine complète cetet image d'une naturalisation par assimilation absolue. Le refus de la double nationalité exprime à sa manière le souci d'homogénéité qui est au coeur de la nation allemande. Les règles de naturalisation expriment autant que le droit du sa

...Les règles de naturalisation expriment autant que le droit du sang proprement dit les valeurs fondamentales de cette société souche. La différence y est perçue comme essentielle et doit être annihilée par un processus méthodique d'assimilation".
L'Allemagne ayant exterminé son groupe paria de référence durant la seconde guerre mondiale, a dû s'en constituer un nouveau: les Turcs, aussi indispensables à l'angoisse existentielle du Volk allemand que les Juifs l'ont été pendant des siècles. Aux Etats-Unis et dans les pays anglo-saxons, le différentialisme se fixe sur des critères extérieurs (la couleur de peau), en pays souche allemand il se cristallise logiquement sur des différences internes et invisibles, tels que la religion. Les mentions sur les documents d'identité sont la partie émergée de ce différentialisme: les Américains sont définis officiellement par l'ethnie (european, afro-american, asiat, hispano), les Allemands par la religion. A côté de "protestant", "catholique" et "juif", la case "musulman" a été créée: "la société allemande semble donc engagée dans la fabrication d'un groupe marginal stable, marqué par une spécificité simultanément ethnique et religieuse. On ne peut qu'être impressionné, un demi-siècle après l'élimination de la communauté juive, par ce processus de définition d'un nouveau groupe paria, même si les Turcs actuels diffèrent des Juifs des époques médiévale et moderne par de nombreux traits" (E.Todd, Le destin des Immigrés, op.cot p.222).

L'enfant binational, qui altère par sa nature même la pureté fantasmée du peuple-nationn en la mêlant à un sang extérieur, ne peut être expulsé puisqu'il a du sang allemand: il est donc nécessairement assimilé de force. La puissance de ces mécanismes psychanalytiques, qui sont encore très profondément dans les mentalités allemandes après des siècles de fonctionnement familial de type souche, explique parfaitement l'extraordinaire violence psychologique exercée par les administrations de la famille, et le consensus implicite total qui les anime. Les témoignages des parents français, polonais, américains... d'enfants assimilés de force en Allemagne sont unanimes à ce sujet: ce n'est pas seulement le Jugendamt, mains bien la quasi-totalité du corps social allemand qui donne son accord à ce phénomène. Dans les très nombreux intervenants autour de l'enfant (éducateurs, crèche, école, instituteurs, psychologues, médiateurs, avocats, juges, greffiers, assistants sociaux, fonctionnaires de justice), jamais une personne ne remet en question l'absolue nécessité pour l'enfant de demeurer de force en Allemagne et d'être "protégé" de sa culture, de sa langue et de son parent étranger.
L'assimilation forcée des enfants binationaux et le meurtre ultra-violent de leur identité étrangère ne saurait donc être réduite au dysfonctionnement des services sociaux: elle résulte de la culture et des mentalités allemandes dans leur ensemble.

Bonsoir Forturic,

tout ce que tu dis est sûrement vrai quant à ton expérience et d'autres similaires où les parents se battent et ne peuvent s'entendre.
Personnellement je connais des parents, dont je suis, où la séparation n'a pas provoqué de drame aussi choquant.
Les enfants sont toujours un objet de "sacrifice" que ce soit pour des couples unis ou non et à fortiori pour des couples qui se séparent.
Il y a toujours des parents qui arrivent à se mettre d'accord en ce qui concerne les enfants et il y a les autres...
Je ne pense pas que ceci ait grand chose à voir avec la binationalité. Aujourd'hui nos enfants sont binationaux alors qu'ils ne l'étaient pas il y a encore quelques années, donc les mentalités et les lois changent!

Il y a toujours eu et il y aura toujours des difficultés à voir son enfant lorsqu'on est séparé de l'autre parent. Qu'on habite à quelques rues de différence ou qu'on soit de l'autre côté d'une frontière.

Les lois sont là pour essayer de régler les difficultés. Cependant on ne peut pas tout aplanir, même avec des lois!

J'ai toujours pu emmener mes enfants hors de France et ils ont même suivi un cursus scolaire francais sans que les autorités allemandes n'y voient un inconvénient quelconque! Leur père étant d'accord.
Si le parent allemand est suffisamment coopératif les problèmes ne se posent pas!
Je suis revenue de moi-même en Allemagne mais j'aurais aussi bien pu rester en France et envoyer les enfants voir leur père seulement pour les vacances.

Le moment de Noel est toujours un moment douloureux si on ne peut partager cette joie avec ses enfants mais quand ils grandissent, ils décident d'eux-mêmes où et avec qui ils veulent passer les Fêtes et on ne peut qu'avaler sa salive et ses ressentiments. On sourit et on attend de les retrouver un peu plus tard!

Rien n'est immuable dans la vie et les enfants, comme le reste, changent et avancent avec les techniques nouvelles, les évolutions de mentalités et les changements de gouvernements et amendements de lois dans tous les pays de la terre...

Bonjour Oursine,
il est évident et assez logique qu'une majorité de familles et d'enfants binationaux ne rencontrent pas les difficultés décrites: l'Allemagne est un pays mondialisé et sa population évolue au contact des autres cultures. Il n'en reste pas moins que l'assimilation forcée est une réalité fréquente, et qui n'a absolument rien à voir avec un conflit de couple: les témoignages des parents français victimes sont tous formels, ils parviennent à s'entendre individuellement avec leur ex-conjoint et ce sont les administrations qui exercent une pression intense et une extrême violence sur les enfants (et sur le parent allemand).
Il est logique que les administrations ne se mêlent de rien tant que le parent allemand ne se plaint pas: heureusement! Mais il faut savoir que leur niveau de paranoïa reste extrêmement élevé, et que le rouleau compresseur psychopathologique de l'assimilation forcée peut se mettre en marche à tout moment et de façon brutale. Je te souhaite de ne pas en faire l'expérience, mais je t'encourage aussi à ne pas faire l'autruche : tu peux perdre tes enfants définitivement d'un instant à l'autre. Une simple parole de tes enfants à l'école sur leurs vacances en France, une maîtresse un peu psycho-rigide qui appelle les services sociaux, et les enfants disparaissent à jamais : c'est arrivé un jour à une famille franco-allemande qui ne se doutait absolument de rien, les Pennera-Kühlmorgen à Strasbourg. Ils ont perdu subitement leurs deux fillettes qui avaient eu le malheur de dire à l'école qu'elles allaient déménager vers la France. Trois heures plus tard elles étaient en famille d'accueil, leurs parents ne les ont pas vues pendant six mois. Ils ont dû organiser un enlèvement et se réfugier en France pour échapper à la furie destructrice des services sociaux et des tribunaux. Un reportage leur a été consacré, diffusé dans le journal « Soir 3 » du 3 juin 2011, il peut être retrouvé sur internet. Il n'y avait aucune violence de la part des parents ; le président du tribunal de Kehl a avoué hors caméra à la journaliste française qu'il n'avait rien pu faire tant le Jugendamt est intouchable.
Comme toi, la totalité des parents dont le ou les enfants ont été détruits psychiquement par les administrations allemandes, avaient aimé et eu confiance en l'Allemagne jusqu'à faire l'expérience du fond psychanalytique hautement pathologique du pays.

Attention, il ne faut pas confondre nationalité et citoyenneté: en France comme dans les pays latins et anglo-saxons universalistes c'est la même chose car la Nation se confond avec l'Etat  (d'où la forte prééminence du jus soli droit du sol), en revanche dans les pays de famille souche autoritaire et inégalitaire dont l'Allemagne est une caricature, l'appartenance à la nation ("nationalité") se définit par le lien à une communauté locale linguistico-culturelle, et l'appartenance à l'Etat (la "citoyenneté") est une notion floue, lointaine et contingente. voir la carte des systèmes familiaux dressées par l'école anthropologique d'E.Todd (http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8 … anuel_Todd): ce groupe de pays comporte aussi l'Autriche, la Tchéquie, la Scandinavie, une partie de la Hongrie et de l'ex-Yougoslavie, et le Japon. L'assimilation forcée des enfants y repose logiquement sur la conviction implicite très profondément ancrée depuis des siècles que l'éducation d'un enfant et la transmission des valeurs ne peut se faire que par une famille locale (de l'ethnie concernée), qu'elle soit d'ailleurs ou non la famille biologique. Cette conception est bien connue des anthropologue pour être intimement liée avec le droit du sang : la socialisation est dans l'inconscient collectif l'apanage exclusif d'un groupe social restreint qui doit impérativement être local, qu'il s'agisse d'une famille d'adoption, d'une famille monoparentale ou d'un orphelinat. La scolarisation doit être locale et contrôlée par l'Etat, la scolarisation à domicile est vigoureusement pourchassée voire persécutée - des centaines de parents allemands comme le célèbre cas Haase se font régulièrement retirer leurs enfants pour cette raison par les services sociaux. L'enfant appartient psychanalytiquement au groupe familial élargi et à la communauté locale (anciennement villageoise, maintenant du quartier urbain) : ce lien prime de manière absolue sur tout autre, celui avec les parents biologiques étant ténu, contingent. Tant que tu n'es pas exposée à ce phénomène sociétal psychopathologique, tu auras bien évidemment de grandes difficultés à l'accepter : pourtant c'est une réalité fréquente en Allemagne. Lorsque le délire collectif allemand s'empare d'un enfant, son parent considéré comme extérieur au groupe (parce qu'il est étranger, malade, de couleur ou simplement indépendant d'esprit) est physiquement et psychiquement exclu, éliminé. Même l'état-civil est falsifié : le nom du parent disparaît de l'acte de naissance.





Il est intéressant de noter par ailleurs que les pays de famille-souche, où la petite communauté agricole propriétaire et refermée sur elle-même représente l'idéal inconscient, exacerbent logiquement la notion d'ethnocentrisme et d'éclatement en d'innombrables confettis de micro-nationalités: l'augmentation vertigineuse du nombre de nouveaux pays en Europe depuis 1990 marque le triomphe attendu de la famille souche, type familial presqu'exclusivement représenté en Europe (hormis le cas remarquable du Japon). Il est intéressant de constater que la carte des régionalismes en Europe (http://www.voltairenet.org/IMG/jpg/fr-c … format.jpg), qui lacère le continent en une constellation grotesque de revendications ethniques microscopiques, est une exacte copie de celle de la famille souche (http://3.bp.blogspot.com/-MtogVVcH58w/T … kH_bofojs/), apparue au début du moyen-âge: catalogne, galicie, pays basque, occitanie, savoie, suisse, tyrol italien, flandres, ouest de la Slovaquie et de la Hongrie, Allemagne, Autriche, et régions de culture celte vivace dans les îles britanniques.


Pour en savoir plus:
Blogs et associations de parents dont les enfants sont retenus illégalement en Allemagne: 
- http://www.erwinetastrid.fr/
- http://lebensborn2-mafille-maeliss.skyn … /jugendamt
- http://antoinekailouisghislain.skynetblogs.be/ 
- http://elvin.over-blog.com/
- http://famille-allemande.blogs.nouvelobs.com/
- http://dyskryminacja.de/
- http://elliotetaimeeassociation.wordpress.com/
- http://manipulateurs-predateurs.blogs.nouvelobs.com/
- http://elliotetaimeeassociation.wordpress.com/
- http://karin-jaeckel-autorin.de/elternk … onika.html   (en allemand)
- http://www.petra-heller.com/ENGLISH_SECTION.152.0.html (en anglais et allemand)

Falsification du nom :
http://www.rue89.com/2009/06/06/allemag … e-sa-fille
 
Sites d'information sur la rétention des enfants par les administrations allemandes:
  - http://sites.google.com/site/walterkeim/home
- http://home.broadpark.no/~wkeim/files/familyrights.htm
- http://www.jugendamt-wesel.com/
 
Au Japon : - http://sos-parents-japan.org/

Pour ma part , je te laisse avec tes théories, auquel je ne souscrit en aucune  façon .
jean  luc ;)

L'Allemagne n'a "jamais eu peur de Hollande"

Le gouvernement allemand "n'a jamais eu peur de (François) Hollande", le candidat socialiste à la présidence française, a déclaré vendredi un porte-parole de ce gouvernement, lors d'un point presse. Il répondait à une question suite à un article du quotidien allemand Süddeutsche Zeitung de vendredi qui affirmait: "La peur devant Hollande s'amenuise à la chancellerie".

Le porte-parole a confirmé des contacts entre des diplomates allemands et l'équipe de François Hollande, favori dans les sondages pour être élu dimanche, sans donner plus de détail. Selon la Süddeutsche Zeitung, citant un document rédigé par des diplomates allemands, François Hollande serait prêt à une "solution pragmatique" sur le Traité budgétaire. lire la suite de l'article
jean  luc  ;)

L'Allemagne réagira à l'élection française dimanche dès 20h15

Le gouvernement allemand ne perdra pas de temps pour réagir à l'élection du prochain président de la République. Guido Westerwelle, ministre des affaires étrangères, envisage de réagir dimanche dès 20h15-20h30 dans un lieu pour le moins inhabituel : l'ambassade de France à Berlin.

Signe du très grand intérêt que portent les Allemands à ce scrutin, la Société allemande pour la politique étrangère (DGAP), un important centre de réflexion berlinois, avait en effet prévu d'organiser à l'ambassade une soirée électorale. Dès 18 heures, des chercheurs et des responsables politiques des principaux partis allemands doivent participer à différents podiums portant sur les défis du nouveau président, les conséquences du vote sur les relations bilatérales ainsi que sur l'intégration européenne, les priorités économiques et sociales du futur hôte de l'Elysée et les conséquences de l'élection sur la société française, notamment sur l'intégration.lire la suite

  jean  luc ;)

Merkel se prépare à un bras de fer avec Hollande sur la croissance

La chancelière Angela Merkel, tenante de l'austérité, se prépare à un bras de fer avec le socialiste François Hollande, s'il est élu président, mais tous deux n'auront d'autre choix que de s'entendre sur des mesures de relance, estiment des analystes.

M. Hollande a beaucoup irrité les Allemands en promettant pendant la campagne présidentielle française de ne pas ratifier en l'état le traité de discipline budgétaire dont Mme Merkel a fait la pierre angulaire du plan européen de sortie de crise.

Mercredi soir, il a encore accusé le président Nicolas Sarkozy de n'avoir "rien obtenu" de la chancelière, lors du débat télévisé de l'entre-deux-tours.

Le candidat socialiste souhaite rouvrir la négociation sur ce pacte déjà ratifié par plusieurs pays européens pour y ajouter un "volet croissance".lire la suite

  jean  luc ;)

La critique de Merkel monte en Allemagne après la victoire de Hollande

En Allemagne aussi la contestation monte contre la ligne d'austérité d'Angela Merkel, l'opposition de gauche voulant profiter de la victoire du socialiste François Hollande à la présidentielle française.

Les sociaux démocrates du SPD, principal parti d'opposition, ainsi que les Verts, ont de nouveau exigé mardi des compléments au traité européen de discipline budgétaire, menaçant de bloquer sa ratification par le parlement allemand, comme les socialistes français.

Le porte-parole des députés sociaux démocrates pour les questions budgétaires a exigé "des instruments supplémentaires pour relancer l'économie et combattre le chômage en Europe" alors que le président du parti, Sigmar Gabriel, a réclamé la création d'une taxe sur les transactions financières.

Ils le disaient depuis des mois. Mais la chute des gouvernements pro-austérité en France et en Grèce les a rendus d'un seul coup plus audibles.

D'autant plus que la coalition des conservateurs et des libéraux au pouvoir à Berlin aura besoin des voix de l'opposition pour faire ratifier le pacte budgétaire par le parlement. Une majorité des deux tiers sera nécessaire lors du vote prévu le 25 mai, qui sera très vraisemblablement reporté pour se donner le temps de négocier un compromis.lire le reste de l'article

jean  luc ;)

Hollande et Merkel pourraient bien s'entendre

Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, les duos président-chancelier n'ont eu de cesse de maintenir un lien privilégié entre la France et l'Allemagne. Le chercheur Jacques-Pierre Gougeon met la recontre de mardi en perspective avec l'histoire de ces relations chaotiques.

LE FIGARO. - Pourquoi la première visite d'État du nouveau président de la République reste-t-elle, encore aujourd'hui, réservée au voisin allemand?

Jacques-Pierre GOUGEON*. - L'Histoire fait qu'il y a des incontournables. Après la Seconde guerre mondiale, il y avait des blessures à panser entre la France et l'Allemagne pour pouvoir reconstruire une Europe moderne. Plus de soixante ans après, cette dimension est encore très forte et il est frappant de constater que, dès qu'on remet en question un symbole de cette relation, cela pose toujours problème. Il reste donc impensable que la première visite d'État du président français ne se fasse pas à son homologue allemand, et vice versa.

Au début de son mandat en 2007, Nicolas Sarkozy avait pourtant tenté de sortir de cette relation exclusive, en se tournant vers le Royaume-Uni?

Il n'est pas le seul à avoir essayé. En 1998, Gerhard Schröder avait aussi tenté une alliance avec Tony Blair. Mais in fine, ça ne marche jamais. À cause du poids historique de la relation franco-allemande, bien sûr, mais aussi parce que l'on s'aperçoit que le Royaume-Uni conserve une relation particulière avec les États-Unis, et que la relation franco-britannique n'est donc jamais pure: c'est toujours un couple à trois. Enfin, le Royaume-Uni n'a pas le même rôle que l'Allemagne dans la construction européenne. Les Allemands se voient comme un pont entre l'est et l'ouest du continent, ils parlent de «centralité». Tous ces éléments font que l'alliance franco-britannique est ponctuelle, sur des dossiers précis, tandis que l'alliance avec l'Allemagne est structurelle. lire le reste de l'article

jean  luc ;)

Crise dans la zone euro: vers un compromis entre la France et l'Allemagne?
La France et l'Allemagne sont à la recherche d'un compromis sur la meilleure manière de répondre à la crise économique et financière qui secoue la zone euro. A l'approche du sommet du G20 qui se tiendra les 18 et 19 juin au Mexique, et surtout du sommet européen de Bruxelles à la fin du mois, Paris et Berlin tentent d'aplanir leur divergence sur la question cruciale de la croissance et des déficits. lire la suite

   jean  luc ;)

Entre Berlin et Paris, la défiance s'est installée.

L'Allemagne regrette de voir la France jouer les francs-tireurs, plutôt que d'assumer avec elle son rôle d'ultime garant de l'euro.

Cherche partenaire crédible, désespérément… Dans les heures qui risquent de mener l'euro au paroxysme de la crise, Angela Merkel fait savoir qu'elle n'entend pas mener la barque toute seule dans la tempête. Une marque d'humilité pour l'Allemagne, pays dont il ne faut pas «surestimer les forces», insiste-t-elle. Un pressant rappel aussi pour François Hollande, prié de se battre sur le pont, plutôt que de liguer ceux qui rêvent d'un cap plus facile.

En lever de rideau au sommet franco-italien de jeudi, la chancelière a voulu déchirer une illusion. Depuis deux ans, l'Euroland cherche à s'épargner les choix difficiles. Les jours semblent comptés, avec l'Espagne qui tangue et la Grèce qui pourrait bien rompre. Mais il serait vain de voir dans l'Allemagne l'ultime salvateur. Plombée par les dettes de ses voisins, la première économie de l'UE pourrait être à son tour «sanctionnée par les marchés», dit Angela Merkel, et emporter du coup le dernier soupir de l'euro.lire le reste

jean  luc ;)

Zone euro : Berlin incrédule face à la stratégie d'Hollande

Ni la chancelière et son entourage ni la presse outre-Rhin ne parviennent à s'expliquer l'attitude de la France.

Lasse d'incrédulité, l'Allemagne ne cache plus son irritation à l'égard de François Hollande. La stratégie du président français pour sortir la zone euro et la France de la crise dépasse l'entendement pour la classe dirigeante outre-Rhin. Alors qu'elle n'est plus immunisée contre la tempête, l'Allemagne multiplie les appels à la raison. Berlin se désole de ne pouvoir compter sur son partenaire historique dans la construction européenne au moment crucial où la zone euro doit se réorganiser pour affronter l'avenir.

En fustigeant la «médiocrité», qui ne doit pas devenir l'étalon» en Europe, la semaine dernière, Angela Merkel visait bien la France, qui a délaissé son alliance avec l'Allemagne pour se rapprocher des pays du sud de l'Europe. Comme son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, la chancelière s'agace de voir le président français étaler ses désaccords avec Berlin et insister sur des mécanismes visant à mutualiser la dette aux frais de la première économie européenne. Elle s'inquiète de voir que la France persiste à esquiver les réformes structurelles qu'elle juge indispensables pour restaurer la compétitivité et la confiance des marchés.lire la suite

jean  luc ;)

Pour 2 Français sur 3, Hollande et Merkel entretiennent de mauvaises relations.


Selon un récent sondage, près de deux tiers des Français estiment que les relations entre les deux chefs d'Etat sont mauvaises. Ils sont par contre très partagés sur les autres questions ayant trait à l'Europe.

Près de deux Français sur trois (64%) jugent que les relations entre François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel sont mauvaises, selon un sondage TNS Sofres/Sopragroup pour i>Télé. 

Pour 64% des Français, les relations entre François Hollande et Angela Merkel sont actuellement mauvaises -57% "plutôt mauvaises", 7% "très mauvaises"-, contre 22% qui les trouvent bonnes, et 14% sont sans opinion. 

49% d'entre eux considèrent que dans le contexte actuelle de crise, les Etats membres de l'UE devraient "faire davantage de solidarité entre eux", contre 33% qui jugent qu'ils devraient "au contraire avant tout s'occuper de la situation dans leur pays". Ils étaient respectivement 40% et 41% à donner ces réponses en décembre 2011. 

42% des Français sont également d'accord pour que "la France fasse d'abord valider son budget par l'UE avant de la faire voter par le Parlement français", afin de sauver l'euro, 37% n'étant "pas d'accord". lire le reste de l'article

jean  luc ;)

Le sommet de Bruxelles, vraie-fausse défaite pour Angela Merkel

Les grands gagnants du sommet européen de vendredi à Bruxelles semblent être l'Italie, l'Espagne et la France, qui donnent l'impression d'avoir réussi à arracher des concessions clés à la chancelière allemande, Angela Merkel, tandis que celle-ci a laissé transparaître une souplesse d'esprit inhabituelle.

Mais si la zone euro existe encore dans quelques années, ce sommet pourrait bien se distinguer autant par ce qu'auront obtenu les Allemands que par ce qu'ils auront cédé.

"Le fait que Monti, Rajoy et Hollande se réjouissent de ce qu'ils présentent comme une victoire en dit long sur les talents de diplomate de Mme Merkel", estime Holger Schmieding, de Berenberg Bank.

La principale concession de la chancelière a porté sur le pouvoir donné au Mécanisme européen de solidarité (MES) de recapitaliser directement les banques.

Selon les déclarations données après le sommet, Angela Merkel n'a accepté cette décision que sous la menace de Mario Monti de retirer son appui au nouveau "pacte de croissance" européen dont elle avait besoin pour emporter les votes cruciaux de vendredi soir au parlement allemand.

Mais plusieurs hauts responsables européens à Bruxelles ont déclaré à Reuters qu'elle avait en fait laissé entendre avant même le sommet qu'elle pourrait s'accommoder d'une recapitalisation directe des banques.

La seule condition posée par la chancelière à ce principe était le soutien de ses partenaires à une demande clé de Berlin: la création d'une autorité centralisée de supervision des banques affiliée à la Banque centrale européenne (BCE).

Les modalités de fonctionnement de cette nouvelle autorité restent à définir, mais sa création pourrait à terme apparaître comme une victoire d'Angela Merkel et de sa vision d'une Europe intégrée dotée de moyens de contrôle centralisés.lire le reste de l'article

Paris-Berlin : 50 ans de hauts et de bas

Angela Merkel et François Hollande seront dimanche à Reims sur les traces de De Gaulle et Adenauer.

L'exercice de style aura quelque chose de surréaliste. Alors qu'un froid polaire souffle sur leur entente personnelle, François Hollande et Angela Merkel célébreront, ce dimanche à Reims, cinquante ans d'amitié franco-allemande. Le président et la chancelière mettront de côté leurs divergences, le temps de la commémoration d'une rencontre historique entre le général de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer: les deux pionniers qui scellèrent la réconciliation entre les deux rives du Rhin. Pourtant, Hollande et Merkel ne sont pas des précurseurs dans la mésentente entre Paris et Berlin.

En cette année de célébration de la réconciliation franco-allemande - avec notamment le 50e anniversaire du traité de l'Élysée en janvier 2013, qui scella la naissance du «couple» franco-allemand -, force est de constater que la normalisation, voire la banalisation de la bonne entente entre Paris et Berlin, a aussi entraîné des crispations croissantes entre deux pays de plus en plus focalisés sur leurs intérêts nationaux. Ainsi, pour faire accepter son pacte de croissance, François Hollande a cherché à contourner Angela Merkel en s'appuyant sur l'Italien Mario Monti, sur l'Espagnol Mariano Rajoy et sur l'opposition sociale-démocrate allemande.lire le reste de l'article

jean  luc ;)

je croit que Hollande n'a pas pris la dimension de l'amitié franco-allemande ,il a tord de vouloir isoler l' Allemagne en s'associant avec des pays   économiquement faible ,et politiquement peu fiable 

Cinquante et une tombes de soldats allemands profanées dans un cimetière des Ardennes .

«Aucune force obscure ne pourra altérer le mouvement profond de l'amitié franco-allemande», a déclaré, en réaction, François Hollande à Reims aux côtés d'Angela Merkel.

Cinquante et une tombes de militaires allemands de la Première Guerre mondialeont été profanées dans un cimetière militaire des Ardennes, jetant une ombre sur le cinquantenaire de la réconciliation franco-allemande célébré dimanche par Angela Merkel et François Hollande.

«Aucune force obscure, et encore moins la bêtise qui lui prête souvent son concours, ne pourra altérer le mouvement profond de l'amitié franco-allemande», a déclaré, en réaction, le chef de l'état à Reims aux côtés d'Angela Merkel.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a condamné «fermement la profanation de quarante tombes de soldats allemands de la première Guerre Mondiale dans un cimetière militaire à Saint-Etienne-à-Arnes dans les Ardennes».lire le reste de l'article
jean  luc ;)

Décidément ,la connerie n'a pas de frontière, s'en prendre á des morts et la nuit encore en plus ,quelle courage

L'Allemagne ne peut pas se mettre la France à dos

Le 14 juillet dernier, Norbert Wagner, directeur du bureau parisien de la fondation Konrad Adenauer, proche de la CDU de Merkel, donnait une interview. Il y remettait en cause la politique de Hollande, affirmant que « les philosophies économiques de Merkel et de Hollande divergeaient largement ». Pour Gilbert Casasus, chroniqueur associé, ces propos « sont tout à fait inacceptables ».
Les propos de François Hollande sur sa relation avec Angela Merkel n'ont que peu retenu l'attention des observateurs. Il est vrai qu'ils n'étaient pas au centre de son allocution du 14 juillet dernier. Mais, bien que peu commentés, ils ne sont pas sans importance. Ils définissent le cadre d'un partenariat dont l'avenir prêtait à discussion depuis le 6 mai dernier. Entre les Cassandre et les partisans les plus fervents du franco-allemand, les pronostics allaient bon train. Si pour les uns, l'élection de Hollande venait de sonner le glas de l'amitié entre les deux pays, pour les autres elle ouvrait une nouvelle étape d'une coopération qui, ces dernières années, avait notamment profité à l'Allemagne et à sa chancelière. lire le restede l'article

jeudi 26 juillet 2012
La fin de l'amitié franco-allemande sonne le début du fameux «plus d'Europe = plus d'Allemagne»!!!

L'arrivée de François Hollande, à l'Élysée, a réveillé de vieilles tensions, entre Berlin et Paris!!! Angela Merkel craint beaucoup «la politique de gaspillage du président français!!!

«En France, ils ont peur que l'Allemagne prenne le contrôle, mais le continent regrette le leadership de Nicolas Sarkozy!!!», explique Matthew Campbell, dans le Sunday Times!!! On y apprend, également, que Angela Merkel est horrifiée, par le programme de François Hollande!!!

D'ailleurs, le premier ministre italien Mario Monti «a eu l'impression d'être un conseiller matrimonial», la semaine dernière, à la réunion des responsables européens, en préparation du Sommet de Bruxelles!!!lire le reste de l'article
jean  luc ;)

PS:cet opinion n'est pas forcément la mienne,mais j'ai trouver que ce point de vue d'un québécois est très intéressant    jean  luc ;)

Sauvetage de la Grèce : le plan pourrait être plus dur, Hollande et Merkel divisés .

Selon Der Spiegel la Grèce va devoir économiser jusqu'à 14 milliards d'euros au cours des deux prochaines années, contre 11,5 milliards prévus jusqu'à présent. Ceci alors que le Premier ministre grec devrait demander cette semaine un décalage de deux ans pour mettre en place ses mesures. De ce plan dépendra le déblocage d'une tranche d'aides de 31,5 milliards d'euros. Ces aides susciteraient un désaccord entre la France et l'Allemagne.
La facture s'alourdit pour les Grecs. Selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel dans son édition de samedi, la Grèce va devoir économiser jusqu'à 14 milliards d'euros au cours des deux prochaines années, contre 11,5 milliards prévus jusqu'à présent. Tel serait le résultat des derniers repérages de la troïka de ses bailleurs de fonds (Union européenne, Fonds monétaire international, Banque centrale européenne), selon le magazine, alors que le Premier ministre grec, Antonis Samaras, doit demander cette semaine à Angela Merkel et François Hollande d'échelonner son plan d'austérité jusqu'en 2016, selon le Financial Times. D'après le Spiegel, des revers dans les privatisations prévues et des recettes fiscales moins élevées qu'attendu en raison de la mauvaise situation économique ont rendu les mesures d'économie nécessaires encore plus grandes. En septembre la Troïka doit reprendre sa surveillance de la situation grecque. De cet audit dépendra le déblocage de la prochaine tranche de prêts cruciale pour Athènes, d'un montant de 31,5 milliards d'euros de l'Union européenne et du FM .lire le reste de l'articlehttp://www.latribune.fr/actualites/econ … ises-.html

jean  luc ;)

France-Allemagne, un sommet profil bas?
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande se rencontrent, ce jeudi 23 août à Berlin. Les deux poids lourds européens tenteront d'afficher
leur unité lors de ce sommet -une nouvelle fois- déterminant pour l'avenir de la Grèce dans l'euro. Mais certains détails montrent que les relations France-Allemagne ne semblent pas à leur meilleur niveau.lire le reste de l'article

   jean  luc ;)

L'Allemagne telle que vue par une délégation de la commission des affaires économiques du Sénat français

SÉNAT

SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2011-2012

RAPPORT D'INFORMATION N° 628 FAIT

au nom de la commission des affaires économiques (1) sur le déplacement d'une délégation de la commission des affaires économiques en Allemagne,

Par M. Daniel RAOUL, Mme Renée NICOUX, M. Gérard LE CAM, Mmes Valérie LÉTARD et Esther SITTLER, Sénateurs.

En deux décennies, l'Allemagne, qui connaissait une situation très difficile il y a seulement quelques années, a su « digérer » le choc de la réunification et faire de ce pays de 80 millions d'habitants la « locomotive économique » de l'Europe. Le « modèle allemand », axé sur le développement d'une industrie de haute technologie et de produits de grande qualité, grâce à des efforts de compétitivité sans précédent, est couramment cité comme un exemple à suivre pour ses partenaires européens.

Une délégation de la commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire s'est donc rendue en Allemagne 11 au 15 mars 2012, dans les Länder de Bavière, de Berlin et du Brandebourg. Elle s'était donnée pour mission d'étudier la situation économique de ce pays, en vue tant de s'inspirer de ses aspects les plus exemplaires que de s'interroger sur certaines de ses limites, voire de ses contradictions.

La délégation a pu s'apercevoir à quel point la situation économique du pays varie selon les régions considérées, avec des écarts de développement conséquents entre une Allemagne du Sud et de l'Ouest très industrialisée et d'anciens Länder d'Allemagne de l'Est peinant à rattraper leur retard.

Elle s'est également penchée sur trois grands secteurs d'activité capitaux pour l'économie allemande. Dans le domaine agricole, elle a pu constater l'existence de nombreuses similarités avec le modèle français, poussant France et Allemagne à défendre le plus souvent des positions communes à l'échelle européenne et internationale.

En revanche, la délégation a constaté que la stratégie énergétique des deux pays divergeait notablement. Pariant sur un développement massif des énergies renouvelables, l'Allemagne a en effet opté pour une sortie intégrale du nucléaire d'ici dix ans, au risque d'un recours provisoirement accru à des énergies fossiles davantage émettrices de gaz à effet de serre.

Enfin, la délégation a pu, en matière industrielle, observer la spécificité du modèle dit du Mittelstand. Assis sur une myriade d'entreprises intermédiaires de nature familiale qui pratiquent la cogestion, il se caractérise par l'association très poussée des différentes parties prenantes (entreprises, universités, gouvernements fédérés et fédéral, banques ...) autour de projets industriels intégrés.

Elle a noté, à cette occasion, les facilités structurelles dont bénéficient les entreprises allemandes pour développer leur activité, au sein d'un écosystème parfaitement adapté à leurs besoins. Mais elle a également été frappée par le coût social important des réformes mises en œuvre par les pouvoirs publics pour accroître la flexibilité du marché du travail et renforcer la compétitivité des entreprises allemandes. lire la totalitée du rapport

très intéressant ,on y apprend beaucoup de choses,sans complaisance .

   jean  luc ;)

France-Allemagne : l'audace en panne
DÉCRYPTAGE - Au lendemain des commémorations de Ludwigsburg, l'ex-chancelier Helmut Schmidt a dénoncé « l'égoïsme » de Berlin
Samedi à Ludwigsburg, François Hollande et Angela Merkel ont invoqué l'esprit visionnaire de Charles de Gaulle. S'inscrivant dans les pas des pères fondateurs de la réconciliation franco-allemande et de la construction européenne, le président et la chancelière ont lancé un vibrant appel à la jeunesse, dans les lieux mêmes où le Général avait prononcé son célèbre discours à la jeunesse allemande il y a cinquante ans. Dressant le parallèle entre les défis de l'après-guerre et la crise actuelle dans la zone euro, tous deux ont salué l'audace de De Gaulle… soulignant involontairement leurs propres atermoiements face à la crise de la dette dans la zone euro.

« Vous, jeunes Allemands, vous êtes les enfants d'un grand pays, plus grand encore que celui que visitait le général de Gaulle il y a cinquante ans puisque les murs sont tombés. Construisez donc l'Europe à votre image, une Europe exigeante, une Europe morale, une Europe généreuse, une Europe ouverte», a lancé le président français. Et d'insister: «Poursuivez le rêve européen. Ce rêve que faisaient ici même, il y a cinquante ans, le chancelier Adenauer et le général de Gaulle. Notre amitié est essentielle mais nous sommes comme un couple déjà âgé qui s'est uni depuis longtemps et qui parfois perd ses repères. Nous ne mesurons pas combien cette amitié est précieuse, fructueuse, audacieuse. Alors, plutôt que d'entretenir la flamme, nous avons le devoir de la rallumer chaque jour.» lire le reste de l' article

jean  luc ;)

La politique économique jugée plus durement en France qu'en Allemagne

Si dans un contexte de crise, la plupart des pays européens désavouent la politique économique de leurs dirigeants, la Chancelière allemande Angela Merkel parvient à limiter la casse...

La politique allemande recueille plus d'avis positifs que négatifs...!
En Allemagne, la politique économique menée par le gouvernement est jugée négativement par 47% des personnes interrogées dont 8% l'estiment "très mauvaise", montre un sondage BVA/Aviva réalisé pour le quotidien 'Les Echos'. En dépit d'une croissance faible en cette fin d'année, encore 54% des Allemands jugent donc la politique économique d'Angela Merkel, satisfaisante...lire le reste de l'article

    jean  luc ;)

Visages inquiets à Berlin : Que va devenir la France ? Une nouvelle Grèce ?
Lors d'une conférence organisée par l'institut sur l'avenir de l'Europe – fondé par le milliardaire Nicolas Berggruen – l'ancien chancelier social-démocrate, Gerhard Schröder, a taclé ses camarades socialistes français en comparant la France d'aujourd'hui à l'Allemagne de 2003, alors considérée comme «l'homme malade de l'Europe», les accusant de refuser les réformes libérales qu'il avait lui-même lancées pour relever le pays.


Sans le tandem Allemagne-France rien n'avance en Europe

MAIS la France est sur ​​le déclin , de mauvais chiffres, une confiance en baisse - et le président nouvellement élu, François Hollande qui tergiverse entre des courants orthodoxes au sein du PS (qui se permettent de recadrer son premier ministre) et le MEDEF qui feint de ne pas comprendre que l' UMP n'est plus au pouvoir...lire le reste de l'article

jean  luc ;)

Frictions franco-allemandes : pourquoi l'Allemagne a-t-elle besoin de la France ?                                                             Atlantico : Le journal allemand 'Bild' s'interroge "La France est-elle en train de devenir la nouvelle Grèce ?" alors que l'ex chancelier Gerhard Schröder n'hésite pas à dispenser des conseils à François Hollande. L'Allemagne a-t-elle besoin de la France ?

Isabelle Bourgeois : L'Allemagne a besoin de la France, et la France de l'Allemagne pour plusieurs raisons. Premièrement, les économies des deux pays sont tellement imbriquées l'une dans l'autre qu'il est presque absurde de chercher à compter les imports-exports d'une rive à l'autre du Rhin. Plus fondamentalement, Paris et Berlin sont les deux États qui présentent les deux modèles plus antinomiques en Europe. Tous les autres sont des sortes d'avatars, de mélanges. La France a un modèle étatique qui s'oppose à celui de l'Allemagne, ordo-libérale, c'est-à-dire qui vise sur les forces du marché et qui propose des règles pour que ce dernier fonctionne correctement. C'est l'opposition la plus pure entre deux modèles dans l'UE.

Si la France et l'Allemagne n'arrivent pas à élaborer de compromis, le chantier européen ne peut pas progresser. Ce dernier n'a réussi à avancer que lorsque les deux Etats arrivaient à s'entendre. C'est grâce à un tel mariage qu'est né l'euro. C'est une nécessité absolue, pour tous les Etats européens, que l'Allemagne et la France se mettent d'accord.

Il y a actuellement un déséquilibre avant tout économique en termes de compétitivité entre les deux pays. C'est là que le bât blesse en France. C'est pour cela que l'Allemagne a besoin que la France fasse le nécessaire pour remettre à flot sa compétitivité et mène les réformes structurelles. Plus la France attend, et plus la situation devient délicate - pour elle et, par ricochet, pour toutes les autres économies de l'UE.
Que se passerait-il pour l'Allemagne si la France était amenée à demander l'aide financière de la zone euro?

Les cultures économiques de la France et de l'Allemagne sont très différentes. Si la France est en difficulté financière croissante au point de demander à brève échéance l'aide du Mécanise européen (MES) de solidarité, les conséquences se feraient sentir pour l'Allemagne, mais aussi pour l'Europe, et au plan mondial. La France apporte à peu près un quart  du MES, l'Allemagne presque un tiers. En cas de perte de compétitivité accélélée de la France, l'Allemagne en souffrira, mais elle arrivera à se redéployer assez rapidement sur le marché mondial si le marché français ne pouvait plus absorber ses exportations. Il faudra aussi que l'Allemagne trouve où importer les biens qu'elle fait venir de France, ce qui n'est pas bon non plus pour les exportations françaises. C'est là qu'on retrouve les imbrications. C'est une relation qui va dans les deux sens. Même si la France le veut, elle est trop petite au plan mondial, pour faire bande à part. Il en est de même pour l'Allemagne. Hors de l'Europe, point de salut. Et la France semble vouloir tout faire arrêter le couple franco-allemand.
La chancelière allemande a annoncé dimanche 4 novembre lors d'un congrès de son parti que la crise de la dette allait encore se prolonger durant cinq années. Cette annonce s'oppose frontalement à celle de François Hollande, qui avait annoncé le 17 octobre dernier que la fin de la crise de la zone euro était proche. Les visions des deux pays face à la zone euro divergent-elles à ce point ?

La chancelière, en annonçant cette échéance, s'arroge une boule de cristal. Par contre elle prononce tout haut ce que tout le monde dit tout bas depuis longtemps : la crise est loin d'être terminée. Ces "cinq ans" sont peut-être une petite pique à destination de certaines échéances électorales, une sorte de retour diplomatique suite à certaines piques formulées par la France lors d'un Sommet. Mais le fond du problème est que la crise a une multitude d'origines, et que les mesures adoptées jusqu'ici n'étaient destinées qu'à certaines urgences. Il y a encore beaucoup de travail. Actuellement, le cap de la France a tout de la procrastination, et plus nous tardons à affronter les défis, plus cela devient dangereux.lire le reste de l'aticle 3 pages

  jean  luc ;)

très bon article de fond

L'Allemagne soulagée par les réformes économiques en France

L'Allemagne, qui se voit en modèle économique pour l'Europe, accueillait mercredi avec soulagement les réformes de la France dont la mauvaise santé pourrait miner la zone euro. L'Allemagne, qui a mieux résisté à la crise que la plupart de ses voisins, s'est bien gardée de juger officiellement des mesures annoncées mardi par le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault. Mais elle a envoyé un message clair : les réformes vont dans le bon sens. "Nous saluons tous les efforts de nos partenaires européens pour renforcer leur compétitivité", a déclaré une source proche du gouvernement sous couvert de l'anonymat. "Toutes les mesures, qui améliorent la compétitivité, sont un élément important pour assurer l'avenir de l'euro".

Pour redonner un peu de souffle à son industrie en perte de vitesse au niveau international, le gouvernement français a notamment annoncé un allègement fiscal de 20 milliards d'euros, pour les entreprises, financé par des économies budgétaires et une légère hausse de la TVA. Une autre source allemande a affirmé mercredi que l'accueil des mesures par Berlin était "positif". Si elle s'est abstenue publiquement de toute critique, l'Allemagne s'inquiète en coulisses, depuis plusieurs années, du décrochage industriel de son grand voisin. Les 35 heures et la retraite à 60 ans sont régulièrement montrées du doigt, tout comme la dette publique qui s'est envolée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. L'arrivée au pouvoir du socialiste François Hollande, ses promesses de campagne et les hésitations des six premiers mois, alimentaient la crainte d'un refus des réformes.lire le reste de l'article

   jean  luc ;)

Après Gallois, l'Allemagne veut remettre à la France son rapport

Le vice-chancelier Wolfgang Schäuble a demandé un rapport aux "Sages" allemands pour aider la France à se réformer en profondeur. Une nécessité vitale selon Berlin.

A peine la France a-t-elle annoncé ses engagements en matière de compétitivité, que l'Allemagne s'inquiète déjà. Le ministre des Finances Wolfgang Schäuble vient d'interpeller le Conseil des experts économiques, les "Sages" de son pays, en leur demandant de réfléchir à des propositions de réformes économiques pour la France. C'est Reuters qui révèle cette information assez surprenante.

Deux responsables s'exprimant sous le sceau de l'anonymat, ont assuré à l'agence de presse que Wolfgang Schäuble avait demandé aux "Sages" de réfléchir à un rapport susceptible de donner les grands chantiers incontournables pour améliorer la situation de la France. Pour Berlin, la France est en effet à deux doigts du décrochage et l'Allemagne serait la première à en pâtir.

Paris ne fait aucun commentaire

Cette demande intervient alors que Berlin ne cache pas son inquiétude vis-à-vis de l'un de ses partenaires privilégiés, qui risque de ne pas atteindre ses objectifs de déficit budgétaire l'an prochain. Le ministère allemand des Finances a refusé de faire le moindre commentaire sur ce qu'il appelle des "discussions non officielles".lire le reste

   jean  luc ;)

Le nouveau héros français se nomme Gerhard Schröder
Depuis quelques mois, la droite française érige en modèle de chef d'Etat Gerhard Schröder. Mais l'ancien Chancelier social-démocrate, qui a certes connu une Allemagne en difficulté, ne devrait pas être trop vite encensé.                                                      http://www.lexpress.fr/medias/2266/1160634.jpg
Dans la catégorie des bons amis, voici maintenant Gerhard Schröder. L'ancien chancelier social-démocrate (de 1998 à 2005) n'a pas hésité à critiquer ouvertement François Hollande en estimant que "les promesses de campagne du président français vont se briser sur la réalité économique". Il a certes le droit d'exprimer cet avis, que beaucoup partagent ; mais, dans le contexte actuel, peut-il décemment ignorer que ses propos sont appelés à donner lieu à une exploitation immédiate, à venir compliquer un peu plus les relations franco-allemandes ? 

Depuis des mois, en effet, la droite française ne tarit pas d'éloges sur le bilan visionnaire de Schröder, érigé en gouvernant modèle. Plus le temps passe, plus la mémoire s'émousse et l'ex-chancelier devient, en deçà du Rhin, un héros inattendu qui vient à point nommé combler le vide hexagonal. Cet éloge hypocrite, prononcé a posteriori, sonne comme un cinglant désaveu des dirigeants français de la décennie passée (Jacques Chirac en tête). Une fois de plus, l'Allemagne sert de miroir grossissant au pauvre débat politique français. Durant la campagne présidentielle, la gauche avait fait de la figure rigoriste d'Angela Merkel un épouvantail ; depuis, l'opposition se plaît à encenser Schröder, en faisant mine d'oublier qu'il souhaitait s'émanciper du lien franco-allemand pour se rapprocher davantage du Royaume-Uni (ce que la guerre d'Irak arrêta net, heureusement pour lui). Résultat, François Hollande se retrouve pris dans une sorte de tenaille allemande, aiguillonné par la chancelière CDU comme par l'ex-chancelier SPD.  lire le reste de l'article

  bonne soirée

   jean  luc ;)

Berlin prépare-t-il un plan anti-crise pour Paris ?
http://media.rtl.fr/online/image/2012/1112/7754562977_le-ministre-allemand-des-finances-wolfgang-schauble.jpg
Il n'y a pas de malentendu franco-allemand", a réagi le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici. Lundi, le journal Die Zeit affirme en effet que le ministre allemand des Finances aurait demandé à un petit groupe de conseillers de travailler à un "concept de réforme" pour aider la France à retrouver le chemin de la croissance. Une initiative qui en coulisses n'aurait pas plu à Bercy, qui a selon Libération envoyé un courrier à Berlin, avec pour but de demander des explications.

"On peut s'interroger sur les raisons tactiques"

Selon Die Zeit, qui ne cite pas de source, Wolfgang Schäuble aurait demandé aux cinq "sages" allemands, des économistes de haut rang qui conseillent le gouvernement, de travailler à un texte visant à proposer des propositions de réformes pour la France.

Pas de quoi agacer côté français, selon les réactions officielles. "Non, il n'y a pas de malentendu franco-allemand, il ne doit pas y avoir de malentendu franco-allemand", a déclaré Pierre Moscovici à la presse en marge de la cinquième Journée annuelle des entrepreneurs à Paris. "Nos économies sont tellement liées, tellement interconnectées, leur dynamisme conjoint est tellement nécessaire à l'Europe que ce malentendu me semble être une tempête dans un verre d'eau".
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jean  luc ;)

La France et l'Allemagne tentent d'afficher une entente retrouvée
Pierre Moscovici et Wolfgang Schaüble ont tenu ce mardi à Bruxelles une conférence de presse commune pour démentir les rumeurs de divergences économiques des deux pays. Le ministre français a souligné l'importance de la réforme à venir du marché du travail hexagonal.
  http://www.lesechos.fr/medias/2012/11/13/510201_0202381352391_web.jpg                                                              « Je suis d'accord ». Prononcée alternativement et à plusieurs reprises par Pierre Moscovici et Wolfgang Schaüble, la phrase résume le message que les deux ministres des Finances français et allemand voulaient délivrer lors d'une conférence de presse commune inédite tenue mardi matin à Bruxelles : il n'y a pas d'opposition sourde entre les deux pays. « Je veux démentir de la façon la plus solennelle le flottement et les divergences que l'on nous prête », a martelé Pierre Moscovici, décrivant son homologue comme un partenaire « très fiable et loyal ».

Il fallait tout de même une telle mise en scène pour tenter de dissiper les doutes nés ces derniers jours. Des médias allemands avaient affirmé vendredi que Wolfgang Schäuble avait chargé un groupe d'experts de plancher sur des propositions de réformes pour la France. « Il n'y a pas d'ingérence des uns dans la politique des autres », a répondu Pierre Moscovici, tout en reconnaissant qu'il était « naturel que notre grand voisin regarde la France et souhaite qu'elle soit plus forte pour exercer une responsabilité ensemble ». A ses côtés, Wolfgang Schaüble était forcément « d'accord ». « Nous avons confiance dans la politique du gouvernement français. On ne donne pas des notes aux autres (...) On se fait confiance », a-t-il expliqué. Quand un journaliste lui demande si la France est l'homme malade de l'Europe, sa réponse est franche et rapide : « Nein » !  lire le reste de l'article

jean  luc  ;)